La Sica Edelweiss lance de nouveaux projets
La Sica Edelweiss a tenu son assemblée générale confortant l’objectif annoncé l’an dernier : dépasser le seuil de 5 000 t. Le pari a été tenu avec 5 123 t et un chiffre d’affaires en progression de 17 %.
Le chiffre d’affaires des ventes s’est élevé à 9,5 ME (+ 1,4 ME), néanmoins le résultat net (affecté au compte report à nouveau) affiche un déficit de 29 123 E. “Une paille”, devait commenter Jean-Pierre Ruel, président de la Sica. “Un résultat net qui ne remet pas en cause la structure financière très solide de la Sica”, selon l’expert-comptable.
L’an dernier, la Sica a recruté cinq nouveaux adhérents qui portent le nombre d’apporteurs à 98. Sur les 5 123 t commercialisées, le raisin de table constitue le poids lourd avec 3 513 t, soit 51 % du volume global, suivi de la cerise (1 136 t), la fraise (160 t) et 312 t de produits divers. Pour l’année 2007, Edelweiss se lance dans les investissements. le premier sera l’achat d’une operculeuse. “Ce matériel, explique Nicole Benz, doit nous permettre de continuer à progresser dans le pré-emballé. Par rapport au flow pack, l’operculage avec un film technique assure une meilleure conservation, plus d’hygiène et plus de facilité aux manipulations.”
Un nouveau local sur le marché gare de Carpentras
Ensuite, la Sica disposera cette année d’un nouveau local situé sur le marché gare de Carpentras. Cet entrepôt sera entièrement dédié au raisin de longue conservation. “Depuis deux ans, souligne Ghislain Roux, responsable des ventes, nous manquons de raisin de longue conservation. Notre capacité de stockage actuelle entre la Sica et le premier entrepôt est de 350 t et nous pourrions en commercialiser 500.” Dans l’avenir, un bâtiment devrait relier la Sica et ce second entrepôt afin de créer une zone destinée à agrandir la zone de pré-emballage.
En revanche, l’achat d’une calibreuse de cerise est remis à une date ultérieure. Par ailleurs, la Sica participera cette année à l’opération test de commercialisation de cerise sans pédoncule en pot dont elle assurera la fabrication.
“Ce projet est porté par la section nationale et le CTIFL, rappelle Nicolas Benz. L’idée de base est de développer des ventes additionnelles pour augmenter la consommation.” Un projet soutenu par Jean-Pierre Ruel : “Penser que l’on pourra continuer de commercialiser la cerise comme par le passé, serait une erreur.”