Kiwi
La SCAAP Kiwifruits de France veut diversifier les revenus
La coopérative SCAAP Kiwifruits de France, à Labatut dans les Landes, recherche de nouveaux producteurs pour développer l’arguta, le mini-kiwi destiné au marché du snacking.
Après une campagne difficile en termes de revenu pour les producteurs, SCAAP Kiwifruits de France insiste sur l’effet de gamme pour donner des atouts commerciaux à son bureau de vente Prim’Land et générer « une vraie dynamique de développement et une diversification des revenus des producteurs. »
80 % des vergers plantés l’hiver dernier sont constitués de nouvelles variétés. Après le vert, Hayward et Summerkiwi précoce, les jaunes, elle mise sur le mini-kiwi, dans la mesure où il s’agit d’un produit à forte valeur ajoutée. Elle affiche sa volonté de recruter de nouveaux producteurs pour développer des variétés d’arguta sous licence. Au 1er avril, le baby kiwi ne représentait que 1,5 % des surfaces. Cette année a vu la plantation de premiers vergers commerciaux : 6 ha chez onze producteurs de la zone Adour. Le choix de deux variétés Hortgem Tahi, récoltée fin août et Hortgem Rua, à chair rouge) permet d’échelonner la récolte à personnel constant.
L’arguta est un projet européen, rappelle Patrick Piquin, directeur de la coopérative, même si les deux tiers des surfaces sont plantés en France : des récoltes étalées géographiquement devraient permettre une présence en linéaire de plusieurs mois. C’est « un nouveau produit », insiste François Lafitte, président de la coopérative : « un challenge sur une offre au même niveau que les myrtilles ou les framboises à 2,99 euros les 125 g ». Les tests consommateurs sont « très bons », le produit se conserve bien, à la différence des kiwaïs testés il y a une quinzaine d’années. Reste à organiser la production. Pour cela, SCAAP Kiwifruits de France a besoin de producteurs « capables de gérer au mieux des unités à taille humaine ».