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Sud-Est
La saison du champignon souterrain débute sur des prix élevés

Des prix plus élevés pour ce début de campagne, une récolte qui devrait être moyenne, l’application du décret 2012-129 du 30 janvier 2012..., la campagne est lancée.

 Dans le Sud-Est la saison de la truffe est lancée, avec plus ou moins de bonheur. Le 16 novembre, seulement 15 kg ont été échangés à Carpentras au prix moyen de 230 € contre 180 € l’an dernier lors du premier marché. A Richerenches, le samedi 17, le volume était beaucoup plus important, environ 300 kg écoulés entre 250 et 300 € en fonction des lots. Des chiffres qui indiquent déjà des tendances. D’une part, la récolte devrait être moyenne car des zones ont manqué d’eau, comme Carpentras et le Ventoux. Il en va de même pour le Sud-Ouest et, plus loin, pour l’Espagne et l’Italie. C’est ce qui explique que, globalement, les prix ont été élevés pour ce début de campagne alors que la qualité, très hétérogène, était loin d’être satisfaisante. L’actualité de la saison trufficole, c’est le décret 2012-129 du 30 janvier 2012, applicable depuis le 1er juillet, relatif à la mise sur le marché des truffes et des denrées alimentaires en contenant. Le décret précise les règles d’utilisation des mentions qui peuvent être utilisées pour les truffes commercialisées à l’état frais et pour les denrées alimentaires faisant état de présence de truffes. Il fixe les exigences essentielles de qualité applicables aux truffes vendues à l’état frais. Il précise les conditions d’étiquetage des ”diamants noirs” et des produits qui en contiennent ainsi que celles applicables à la restauration. Il spécifie par ailleurs les espèces de truffes qui ouvrent droit à l’utilisation des mentions “Truffé”, “Au jus de truffe” et “Aromatisé au jus de truffe”. Il fait déjà débat. « J’y suis globalement favorable, explique Pierre André Valayer, maire de Richerenches et négociant en truffes, car il préserve le consommateur final. Néanmoins, il a deux points que je dénonce. Le premier est que la loi stipule que les deux espèces, melano et brumale, doivent être séparées sur l’ensemble de la gamme des produits finis. C’est pénalisant pour les jus et les brisures utilisés en agroalimentaire. Par ailleurs, ce décret ne s’applique qu’à la production française et l’on va vers de nouvelles distorsions de concurrence. Il faut le faire évoluer par des amendements et prendre en compte l’avis de la filière qui n’a pas été consultée. »

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