Aller au contenu principal

Embargo russe
La Russie recherche de nouveaux fournisseurs pour remplacer les f&l européens

Dès l'annonce de l'embargo russe, un certain nombre de pays en Amérique du Sud, en Afrique et certains voisins se sont déclarés prêts à augmenter leurs exportations vers la Russie.

Le ministère russe de l'Agriculture a publié une liste de pays qui fourniront les f&l en remplacement des produits occidentaux : Turquie, Argentine, Chili, Chine, Ouzbékistan et Azerbaïdjan pour les légumes, et Argentine, Arménie, Tadjikistan, Israël et Turquie pour les pommes et poires. Des pêches et nectarines arrivent d'Israël, de Turquie et de Crimée. La Biélorussie veut assurer jusqu'à la moitié de l'approvisionnement des matières premières russes. Mais pour compenser le vide créé sur son marché national, elle pourrait importer davantage d'Europe. Les f&l d'Azerbaïdjan présentent un potentiel, avec des exportations vers la Russie qui ont bondi de 27 % en valeur pour les légumes et de 54 % pour les fruits sur le 1er  semestre. Mais le pays est en proie à une grave sécheresse, ce qui pourrait limiter les envois. Le Tadjikistan, qui a exporté vers la Russie 60 000 t de légumes, 3 000 t de fruits et 50 000 t de fruits secs début 2014, a annoncé augmenter de 700 % ses volumes.

La Biélorussie veut assurer jusqu'à la moitié l'approvisionnement des matières premières russes.

Moscou a appelé les pays de l'ASEAN à augmenter leurs exportations de f&l. Les exportateurs chiliens de noix, amandes et prunes s'intéressent à la Russie et pour les f&l colombiens, l'embargo russe est une bonne opportunité. L'association TACR (Trade Alliance of African Countries in Russia), qui réunit notamment l'Afrique du Sud, le Kenya, l'Ouganda, la Tanzanie, le Zimbabwe et la Zambie, a indiqué sa volonté de développer ses exportations vers la Russie sans passer par la case Europe, et espère tripler, voire quadrupler, les volumes (260 000 t en 2013), arguant une baisse des prix de 20 % liée à la suppression des intermédiaires. Sur le marché russe, différents sites Internet font état d'une hausse des prix en raison d'un manque de produits, tandis que le gouvernement russe a affirmé la semaine dernière une relative stabilité des prix (+ 1,5 % pour les pommes). Mais les Russes jouent la carte du patriotisme : selon une enquête de la fondation russe FOM réalisée le 17 août, 74 % des interrogés préfèrent consommer russe. 70 % estiment que l'embargo ne provoquera pas un déficit d'offre mais la Russie manque de fruits pour un quart des sondés et de légumes pour 20 %.

 

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">Un bus déposant des saisonniers agricoles dans un verger de pommiers, en région Nouvelle-Aquitaine. </em>
La Pomme du Limousin développe des dispositifs pour recruter des cueilleurs locaux en Haute-Vienne et Corrèze
Avec ses « Points pommes », ses tournées quotidiennes de bus ou encore l’aide d’Action logement, la Pomme du Limousin s…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Un verger de pommiers avec certains pommiers recouverts d&#039;argile, pour les protéger des pucerons. </em>
Pomme : trois stratégies de lutte automnale contre le puceron cendré

Il est possible de s’attaquer au puceron cendré dès l’automne, par défoliation précoce ou barrières physiques, deux méthodes…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
Gironde : les filières asperges et fruits rouges réunies dans un seul salon

L’International asparagus days (IAD), dédié à l’asperge, et l’International berries days (IBD), consacré aux petits fruits…

<em class="placeholder">Un noyer dans un verger de noyers à Molières (Dordogne). </em>
Noix en Isère et Dordogne : face au carpocapse et à la mouche du brou, des essais de lutte alternative
Les groupes Dephy Noix de Grenoble et Noix du Sud-Ouest ont synthétisé leurs essais de lutte alternative contre le carpocapse et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes