Salon Restau’co
La restauration collective à la rencontre de ses fournisseurs
Le salon de la restauration collective organisé par Restau’co, le 11 avril à Paris, a été une vraie plate-forme politique (lire ici). Les conférences ont aussi offert leur lot de “petits mots”. Mais, c’est aussi un rendez-vous business avec une belle représentation des offreurs de solutions pour les gestionnaires.
Belle présence des fruits et légumes
L’édition 2018 du salon Restau’co a accueilli de nombreux opérateurs de la filière. Côté grossistes, outre les réseaux de grossistes, on notait la présence de Pomona Terre Azur, Distri Frais Primeurs, Transgourmet… et côté fabricants, Koppert Cress, Florette Food Service, Bonduelle Europe Long Life, Ardo, Andros Restauration, Rosée des Champs…. Sans oublier Interfel qui a animé des ateliers-cuisines dédiés aux fruits et légumes.
Vivalya présent au travers de ses entreprises
Le réseau Vivalya était présent sur le salon au travers de plusieurs adhérents (PVM, Laurance Primeur, Ribéprim/Les Halles Saint-Jean). Rien de plus normal pour Jérôme Lavaire, président du réseau (au centre en compagnie de Remy Moreau, Laurance Primeur) : « Autant le Sirha lyonnais justifie une présence globale du réseau, autant sur le salon Restau’co est plus axé sur le contact direct entre les entreprises et les acheteurs de la restauration collective. »
“Jardin d’ici”, 3e des trophées Restau’co
Le réseau Creno était présent à travers son adhérent Mag-Prim. La plate-forme du réseau “Jardin d’ici” avait été sélectionnée aux Trophées de l’innovation organisés par Restau’co pendant le salon. “Jardin d’ici” a remporté la 3e place du concours. Le salon a été une occasion aussi de mettre en avant la deuxième édition de sa “Semaine locale” qui se déroulera du 14 au 19 mai prochain.
Plus c’est proche, plus c’est cher !
Christian Welker, gestionnaire-comptable au lycée Bartholdi de Colmar (Haut-Rhin) a témoigné des difficultés à acheter des produits purement locaux en évoquant un exemple avec des yaourts : « Nous achetions des produits normands. Il nous a été demandé de trouver le même produit en Alsace. Nous l’avons trouvé mais il faut multiplier le prix par deux. En fait, plus c’est proche, plus c’est cher… ».
Cacher ce légume que je ne saurais voir…
Triste constat que celui de Richard Guyomard, chef du cercle mixte de Strasbourg (Bas-Rhin) : « Nous sommes obligés de camoufler le goût des légumes auprès de nos convives. Il est très difficile de les proposer tel quel, même à des personnes de plus de 20 ans. Aujourd’hui, ce qui est recherché, c’est quelque chose de lisse, uniforme en goût… ».