Transports
La réforme des ports autonomes a du mal à décoller
Le 21 février, une table ronde a réuni les différents protagonistes du dossier de la réforme des ports autonomes français, un dossier épineux mais qui compte beaucoup pour les opérateurs de la filière fruits et légumes. L’unanimité n’est pas encore de mise. Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a reconnu que des « désaccords » persistent sur le transfert des grutiers des ports au secteur privé. De fait, le syndicat FO avait d’ailleurs rapidement réagi parlant dans un communiqué d’une « privatisation sur-mesure ». Pour sa part, la CGT Ports et Docks disait « réfléchir » aux propositions faites jeudi par le secrétaire d’Etat aux Transports. « Aujourd’hui, il faut espérer que la conscience collective prendra le pas sur toutes les autres considérations. Car, sur le fond du dossier, tout le monde semble d’accord : il s’agit de conserver à l’Etat les pouvoirs régaliens qui sont les siens sur les ports mais que ce qui relève de l’aspect commercial de l’activité portuaire soit cédé au domaine privé », a précisé à fld Stephan Brousse, président de l’Union patronale des Bouches-du-Rhône.