Afrique subsaharienne
La reconnaissance IGP de produits africains se développe
Sur leur stand commun au SIA, le Cirad et l'AFD (Agence française de développement) ont mis en exergue leur travail sur les IGP avec des dégustations de produits de terroir d'Afrique et d'Asie : poivre de Penja, miel d'Oku du Cameroun et café Ziama Mancenta de Guinée (premières IGP de l'Afrique subsaharienne en 2013) mais aussi l'huile d'olive des territoires palestiniens ou le café des Bolovens du Laos qui cherchent une reconnaissance. Née en Europe, la démarche IGP a mis du temps à s'exporter malgré ses avantages (valorisation du produit, protection du savoir-faire des producteurs, conservation de la biodiversité). Elle est contraignante, explique-t-on à l'AFD, surtout d'un point de vue administratif, et exige une certaine stabilité politique. La Tunisie, par exemple, dispose d'un cadre réglementaire pour les IGP depuis 1999, mais peu de produits sont inscrits sous des signes de qualité. L'AFD et le Cirad accompagnent depuis deux ans le pays dans l'établissement du système IGP et l'harmonisation de la réglementation avec les normes internationales. Trois produits pilotes sont mis en avant : les dattes Deglet Nour (IGP), l'huile d'olive de Teboursouk et la grenade de Gabès.