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Salade & Mâche - Pays de Loire
La qualité, stratégie depuis plus de vingt ans chez ValNantais

Le départ du directeur Philippe Gouin et du directeur commercial Gérard Estève donne l’occasion d’apprécier le cheminement de la coopérative depuis une vingtaine d’années.

ValNantais tourne une page de son histoire avec les départs en retraite de Philippe Gouin et Gérard Estève (cf. fld hebdo du 25 septembre 2012). Directeur général depuis 1993, diplômé de l’INA-Paris-Grignon, Philippe Gouin a d’abord été conseiller de production dans une association de coopérative laitière de l’Ouest puis à la direction de production dans l’une des sociétés du groupe Eurial à Nantes. Didier Baley lui succède après cinq ans passés à la direction du groupe Saveurs des Clos. Quant à Gérard Estève, directeur commercial depuis seize ans, il a commencé sa carrière dans les fruits et légumes d’abord chez Pomona puis chez le groupe Bredif. Son directeur adjoint Samuel Praud reprend le flambeau.
Durant ces presque vingt années, aiguillée par ses présidents, Marcel Salmon, Bernard Géry puis aujourd’hui Patrick Briand, l’équipe a œuvré pour le développement du groupe. Le rachat de la coopérative Le Havre de Vie en 2006 a permis d’augmenter le chiffre d’affaires légumes de 25 %. La coopérative a également innové avec comme fer de lance la qualité. Première coopérative de légumes frais certifiée AgriConfiance en 1997, elle s’est vue décerner l’an passé le volet vert AgriConfiance. Les adhérents inscrivent ainsi dans leur démarche des mesures en faveur de l’environnement. Les arrosages sont limités grâce à l’utilisation de sondes capacitives. Par l’implantation d’engrais verts, ils améliorent la structure du sol et l’enrichissent en matière organique. Les bandes enherbées préservent les cours d’eau des lessivages éventuels de nitrates et pesticides. Enfin, la mise en place de la protection intégrée réduit significativement l’utilisation de ces derniers. Aujourd’hui, la mâche, 4 800 t (frais et IVe gamme comprise) est certifiée AgriConfiance à 90 %. Il en est de même pour le radis, le poireau primeur, le concombre et les salades jeunes pousses.

La IVe gamme en plein essor
Dans un marché à forte volatilité des prix, ValNantais a voulu sécuriser le revenu de ses adhérents (cinquante-cinq aujourd’hui) en construisant une unité de salades IVe gamme. « Aujourd’hui, nous avons réussi notre pari », affirme Philippe Gouin. Le projet a été conçu en deux tranches. Les démarches entamées en 2007 ont débouché sur la construction d’une première ligne de fabrication de 6 000 m2 mise en service en 2009. Le volume de salades IVe gamme devait atteindre les 5 000 t. De cette chaîne de conditionnement, 6 000 t de salades sont désormais livrées aux clients de ValNantais. L’objectif a donc été dépassé. Par ailleurs, la démarche environnementale déployée dans les exploitations l’est aussi dans l’unité de production. Près de 20 % de l’eau de l’atelier (200 000 m3) est ainsi recyclée grâce à un système spécifique. L’an passé, l’unité de conditionnement a obtenu la certification IFS (International Food Standard) de niveau élevé.
La mise en place d’une seconde ligne est normalement prévue afin d’atteindre les 10 000 à 12 000 t, la construction du bâtiment ayant été dimensionnée pour y répondre. Avec cette augmentation de production, le rééquilibrage des tonnages entre le frais et la IVe gamme a été atteint. C’était aussi l’un des buts recherchés. ValNantais avait décidé que le tonnage produit entre avril et octobre provienne en grande majorité des adhérents. C’est effectivement le cas, à ce jour, pour 90 à 95 % de la salade à destination de la IVe gamme. Enfin, selon Philippe Gouin, la sécurisation des contrats auprès des producteurs est un succès. Aujourd’hui ValNantais réalise 54 M€ de chiffre d’affaires, soit + 26 % en dix ans.

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