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Israël
La privatisation d’Agrexco encore annoncée

Le début de l’année voit une nouvelle annonce du gouvernement israélien de se désengager d’Agrexco. Ce n’est pas la première fois et rien ne semble encore vraiment fait.

Selon Port2port, le portail Internet du commerce israélien, Agrexco pourrait bien être privatisé dans les prochains mois. C’est du moins ce qu’il faut comprendre de l’annonce par le ministre de l’Agriculture israélien Shalom Simhon en tout début d’année, selon laquelle le conseil du Board de production et de marketing horticole (Plants Production and Marketing Board) aurait approuvé la prochaine privatisation d’Agrexco.

Le ministre de l’Agriculture israélien a été plutôt précis dans ses propos sur la façon dont les choses devraient s’organiser. Selon lui, la première étape du processus viserait à procéder à une égalisation des droits et à conduire un audit de l’entreprise. Selon certaines sources, la valeur d’Agrexco serait évaluée à environ un demi-milliard de shekels, soit 89,7 millions d’euros. Selon Port2port, le Marketing Board, détenu par un certain nombre d’organisations agricoles, détient 97 % des parts d’Agrexco et 19 % des droits de vote. Le reste de ces derniers appartient à l’Etat israélien (50 %), à Tnuva (25 %), une coopérative israélienne spécialisée dans le lait et les produits laitiers et aussi à l’Office de la volaille. La seconde partie du processus de privatisation pourrait inclure un appel d’offres pour vendre le contrôle de l’entreprise à un investisseur stratégique, le reste des actions étant mise en vente sur le marché boursier ou conserver par les producteurs. L’ensemble des détenteurs de parts auraient approuvé ce plan.

Néanmoins, la prudence est de mise sur une telle annonce dans la mesure où ce n’est pas la première fois, loin s’en faut, que l’Etat israélien annonce ainsi sa volonté de se désengager du premier exportateur agroalimentaire du pays. D’autre part, on sait aussi qu’au sein de l’entreprise, la privatisation est loin d’être vue d’un mauvais œil. Contacté, Agrexco France confirme que les propos du ministre ont bien été tenus. Cependant, à l’heure actuelle, rien ne semble fait. En effet, la reprise des parts de l’Etat dans Agrexco devrait répondre à deux obligations : d’une part, il s’agit de trouver un actionnaire de poids et d’autre part, il faudrait que ce dernier soit accepté par les producteurs d’Agrexco. Pour l’instant, il ne s’agirait donc que d’un effet d’annonce.

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