Sud-Est
La pomme des Hautes-Alpes bien décidée à faire parler d’elle
Le début de campagne a été lancé avec la “Fête de la pomme”. Un projet d’une maison de la pomme fait l’objet d’une étude de faisabilité.
Pour faire connaître la pomme des Hautes-Alpes, le groupement des producteurs de fruits des Hautes-Alpes et Nord Sisteron et la chambre d’Agriculture du département ont organisé, les 7 et 8 septembre, la première “Fête de la pomme” qui s’est déroulée à Ventavon (Hautes-Alpes) pour lancer le début de campagne. Un groupement qui, par ailleurs, veut être le moteur d’une nouvelle stratégie de promotion/communication pour la pomme des Hautes-Alpes. « Jusqu’alors, explique Daniel Poincelet, président du groupement, notre structure s’occupait uniquement des OP. Or, depuis la disparition de l’association de valorisation de la pomme des Alpes, il n’y a plus de structure de promotion de nos fruits. Pour pallier cette carence, le groupement reprend donc la promotion générique de la pomme des Hautes-Alpes. L’idée est d’abord de faire reconnaître notre fruit localement, les Hauts Alpins doivent s’approprier cette pomme, puis au niveau national. » Par ailleurs, le président du groupement souhaite réunir producteurs et opérateurs commerciaux pour relancer l’IGP validée en 2000 et peu utilisée. Enfin, le projet d’une maison de la pomme – qui devrait s’installer à Sisteron – fait actuellement l’objet d’une étude de faisabilité. En chiffres, la pomme des Alpes (départements des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes) représente un potentiel de 160 000 t, dont 110 000 t sont produites au Nord de Sisteron. Elles présentent la particularité d’être cultivée entre 500 et 1 000 m d’altitude et sont à majorité des Golden. Sur le plan de la disponibilité, 80 % des volumes du Nord Sisteron (pommes et poires) sont détenus par cinq metteurs en marché dont les principaux sont Alp’Union, Château de Nages, SA Groupement des producteurs de fruits des Hautes-Alpes et deux négociants. En pommes, le rendement est de 45 t/ha car, précise Christophe Combaluzier, directeur du groupement « nous ne voulons pas tomber dans le standard afin de préserver la typicité et les spécificités de la pomme des Hautes Alpes. »