La pomme de terre primeur arrive au CNIPT
Le CNIPT tiendra son assemblée générale le 15 décembre. Tour d’horizon des différents points qui seront abordés lors de l’AG.
La pomme de terre primeur fera son entrée officielle au sein du CNIPT le 1er janvier prochain. Et, même si ce n’est pas à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’interprofession de la pomme de terre qui se tient ce jeudi à Paris, nul doute que les représentants de la primeur seront l’objet de toutes les attentions.
Du côté du CNIPT, on affiche ses ambitions : il s’agit de mettre dès la première année tous les moyens qui pourront être collectés pour relancer la consommation de la primeur. Des efforts significatifs de communication notamment sont programmés pour la prochaine campagne. Et l’on balaye d’un revers de mains les risques de compétition interne entre la primeur et la conservation.
Enrayer le recul de la consommation
En dehors du dossier primeur, le CNIPT fera, à l’occasion de son AG, le point sur le plan stratégique lancé l’année dernière à la même époque. Trois dossiers sont mis en avant : le recul de la consommation, l’export et la relance de la recherche.
Le secteur de la pomme de terre souffre d’une tendance à la baisse de la consommation. Le phénomène est général en Europe. Il convient donc d’identifier les raisons de la baisse des ventes. Une piste : la segmentation, qui a longtemps été facteur de dynamisme pour le secteur, n’est-elle pas allée trop loin ?
Autre chantier : la communication. La campagne actuelle arrive à son terme. Une nouvelle campagne devrait prendre le relais pour les années 2006-2009. Les appels d’offre devraient être lancés début 2006.
L’export, en revanche, se porte mieux. La France doit assumer désormais son rang de premier exportateur mondial, une position solidement établie, mais qu’il convient d’entretenir. D’une part, les exportateurs peuvent rencontrer des réactions locales négatives comme en Espagne où la pomme de terre française est parfois vue comme prenant des parts de marché à la production locale. Il faut aussi conforter les marchés où la France est durablement installée. Enfin, il reste à marquer des points sur la conquête des marchés lointains.
Dernier dossier : la recherche. Le CNIPT souhaite relancer l’institut technique en l’ouvrant davantage sur les professionnels et sur les autres instituts européens.