Filière
La pomme de terre, l’électron libre de l’Europe
A l’UNPT, les dossiers ne manquent pas. En témoigne le long rapport d’activité présenté à tour de rôle par les administrateurs. Il y a bien sûr l’Europe, « seul marché pertinent » qui « offre certaines opportunités ». Selon Arnaud Delacour, membre du Bureau de l’UNPT et président du COPA Pomme de terre, pour qui la pomme de terre « reste toujours l’électron libre de l’Europe », l’UNPT se doit « de pousser et d’orienter la politique européenne ». Mais la “maison pommes de terre” souffre d’un mal endémique : celui d’avoir deux des onze instituts techniques français et trois interprofessions (GIPT, CNIPT et GNIS)… Ardent défenseur de l’interprofession, Pascal Foy, président du GIPT et vice-président de l’UNPT, défend des positions moins sectorielles et plus de transversalité dans les comportements… dans l’intérêt bien compris de toute la filière. Mais l’UNPT n’oublie pas non plus d’évoquer le devenir des relations contractuelles… et l’impérieuse nécessité d’introduire la clause “aléas climatiques” dans les prochains contrats. Car l’UNPT souhaite la mise en place systématique de clauses “force majeure” reconnaissant ces aléas climatiques comme étant susceptible d’empêcher la réalisation du contrat.