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Alpes
La poire de terroir Martin Sec sort de l'anonymat

Fruits & Compagnie redonne ses lettres de noblesse à cette petite poire du XVIe siècle, presque oubliée.

E lle aurait fréquenté Louis XIV et se mange à toutes les sauces : la Martin Sec. Derrière ce nom, qui viendrait de Saint Martin, se cache en réalité une variété ancienne de poire, connue depuis au moins 1530. « De petite taille, parfois de celle d'une figue, cette poire est réputée pour ses qualités organoleptiques, crue ou cuite », explique Séverine Gaillard, responsable des ventes chez Fruits & Compagnie. Les volumes restent modestes, l'entreprise table sur un potentiel de 150 t cette année. « Nous la commercialisions beaucoup en Italie. Aujourd'hui, elle est vendue sur le bassin méditerranéen, explique Séverine Gaillard. En France, nous cherchons à la développer chez les distributeurs. Nous sommes référencés chez Grand Frais, Metro, les marchés de gros, pour toucher à la fois le marché de détail et les restaurateurs. » Deux conditionnements sont disponibles : le plateau bois utilisé pour la gamme pomme-poire, et la barquette stickée de 700 g spécifique à la poire Martin Sec, avec trois stickers différents pour trois recettes de cuisine. « Nous n'avons pas l'exclusivité, il y a au moins une autre entreprise qui la commercialise », souligne Séverine Gaillard sans donner plus de détails. Variété tardive, la récolte se fait en octobre. Douze producteurs de Fruits & Compagnie cultivent cette poire dans les Alpes. L'entreprise, issue de la fusion de Peyron des Alpes (Hautes-Alpes) et Château de Nages (Gard) en 2005 (avant une marque commerciale en 2011), produit et commercialise des fruits de terroir : pommes et poires des Hautes-Alpes (15 000 t et 5 000 t), abricots du Gard, de la Crau et de la Vallée du Rhône (5 000 t), pêches et nectarines de Nîmes, de la Crau et de la Vallée du Rhône (7 000 t) et cerises, gariguettes de Nîmes et kiwis. Depuis la fusion il y a neuf ans, elle propose la poire Martin Sec. Avec pour objectif de « la sortir de l'anonymat afin qu'elle puisse continuer à exister et être reconnue pour ses qualités ».

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