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Maine-et-Loire
La poire Angelys poursuit son développement

Poire d’hiver, la variété angevine Angelys mobilise quatre metteurs en marché français pour un volume potentiel de 2 700 t. L’association vise 5 000 t en Europe.

La saison se termine – plutôt bien – pour la variété de poire d’hiver Angelys. Les derniers volumes devraient arriver sur les étals début mai. Comme les autres variétés de poires, cette variété issue de la sélection de l’Inra d’Angers a subi les mauvaises conditions climatiques du printemps 2012. Au lieu des 2 700 t estimées, les récoltes n’auront donné que 1 750 t commercialisées, soit 30 % de moins que prévues. Sur les trois zones de production française, l’Anjou a été moins touché que l’Orléanais ou l’Aisne. Mais Angelys reste la variété qui a été la moins pénalisée en France. En Val de Loire, par exemple, la Comice du Doyenné a vu ses rendements chuter de 40 %. Démarrées en décembre, les ventes se sont accélérées en février-mars, Angelys restant l’une des seules poires encore présentes sur le marché. Pour sa commercialisation en bio, Pom’Evasion a rejoint cette année Les Côteaux Nantais, les deux autres metteurs en marché BVL et Valois Fruits se réservant comme par le passé le marché conventionnel. Sur les étals depuis 2002, Angelys a longtemps été la seule variété club sur le marché français. D’autres sont désormais sur les rangs : Sweet Sensation développée par les Vergers de la Blottière (Maine-et-Loire) (cf. fld hebdo du 13 février 2013) et Xénia commercialisée par les Vergers de la Vigroussière (Maine-et-Loire). En France, 112 ha d’Angelys ont été plantés par quatre-vingt-sept arboriculteurs. Mais aucune plantation n’a été effectuée depuis 2007. Aussi, l’association Angelys qui réunit les trois collèges (pépiniéristes, arboriculteurs et metteurs en marché) a décidé de redévelopper le verger. Sont prévus, dans les cinq ans à venir, 25 ha supplémentaires qui devraient être déployés dans les trois bassins originels. Hors de l’Hexagone, la poire Angelys est implantée en Espagne sur 18 ha, en Italie sur 60 ha et désormais en Nouvelle-Zélande sur 24 ha. De 800 t en 2011, la récolte italienne, en pleine progression, est passée à 1 200 t. Prévue à 800 t, la cueillette espagnole n’a pas atteint ses objectifs pour cause de grêle. En mars 2013, 650 t d’Angelys néo-zélandaises ont été commercialisées localement et en Amérique du Nord. Pour bientôt en Europe ?

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