Aller au contenu principal

La perle de l’Ile de Ré s’emballe en sachet

Nouvel emballage, arrêt d’une des variétés, baisse des surfaces dédiées à la pomme de terre primeur de l’Ile de Ré AOC : la perle de l’Ile est riche d’actualités. Après avoir longtemps tergiversé sur un nouvel emballage, la coopérative a opté pour le sachet fraîcheur micro-perforé. Estampillé à l’identique du carton, le sachet portera au dos des idées recettes.

“Nous avons investi 30 000 E pour ce nouvel outil de conditionnement, annonce fièrement Jean-Pierre Tromas, le directeur de la coopérative maraîchère rétaise. Cela nous permettra de proposer à nos clients des sachets 1 kg pour le petit calibre et 1,5 kg en moyen calibre”. Jusqu’ici, la primeur de l’Ile de Ré était proposée en barquette bois, et carton de 12,5 kg pour le vrac en particulier pour les marchés de plein air, les détaillants et la restauration hors foyer.

“L’an dernier, la primeur de l’Ile de Ré a bénéficié d’un marché très dégagé, rappelle Jean-Pierre Tromas. Et nous espérons que le marché ne sera pas en surpression. Notre principal concurrent c’est la présence, au tout début de notre campagne, de pommes de terre d’hiver. Car cela joue fortement sur les prix.” C’est pour cette raison que les producteurs ont décidé, en 2004, de mettre fin à la production de primeur Roseval. “Nous subissions trop la concurrence de la Roseval d’hiver”, explique-t-il.

Une nouvelle variété en test

Après l’arrêt de la Roseval, c’est au tour de la Starlette de ne plus être plantée. Là encore, “elle ne correspondait plus à nos attentes”, explique Jean-Pierre Tromas, qui confie que “la coopérative teste depuis déjà deux ans une nouvelle variété plus adaptée à la production”. Mais celle-ci ne sera pas proposée sur le marché avant la modification du décret de l’AOC.

Enfin, le nombre de producteurs chute. “Nous serons dans une fourchette basse cette année, annonce Jean-Pierre Tromas, entre 2 500 et 2 800 t, car les surfaces régressent du fait de nombreux départs en retraite”, explique-t-il. Un décrochage de 10 % des surfaces est ainsi à prévoir. Pourtant la coopérative annonce l’arrivée cette année d’un producteur. “Pour installer des jeunes, il faut préparer la succession comme cela se fait sur le continent. Notre difficulté purement rétaise, ce sont les bâtiments d’exploitation, nous sommes en train de voir avec certaines communes pour trouver des terrains particuliers.”

Enfin, malgré le gel et la neige, la primeur de l’Ile de Ré n’a pas pâti de ces mauvaises conditions climatiques. Les producteurs plantent à partir de fin janvier jusqu’au 31 mars dernier délai.

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila Suzukii sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

<em class="placeholder">Tomasz Spizewski, vice-président de l&#039;Association polonaise des producteurs d&#039;asperges, également chercheur à l&#039;Université des sciences de la vie de Poznań.</em>
L’asperge passe du blanc au vert en Pologne

Que ce soit au niveau de la production ou de la consommation d’asperges, les Polonais délaissent de plus en plus les asperges…

Dorothée et Antton DIRATCHETTE, associés du Gaec Lekuberri, dans leurs serres de production de fraises.
« Nous remettons nos comptes courants d’associé à zéro à chaque assemblée générale »

Dorothée et Antton Diratchette, en Gaec, maraîchers à Mendionde (dans les Pyrénées-Atlantiques) sont extrêmement vigilants sur…

Sécheresse 2025 : quelle carte des restrictions d’eau et quelles limitations de l’irrigation par département ?
Portail Reussir

L’été 2025 s’annonce plus sec que la normale. Les arrêtés de restriction d’eau se multiplient. Le point au 18 juillet 2025 sur…

Comment baisser les coûts de certification en agriculture et agroalimentaire ?
Les Marches

Les coûts de la certification pour l’agriculture et l’agroalimentaire en France pourraient être optimisés, selon un rapport du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes