CE QUE LA PRESSE DIT DE VOUS
La nourriture devient un vrai enjeu de société
Dans le magazine protestant Réforme 2/02/17, Eric Birlouez, spécialiste de l’alimentation, estime qu’un tournant a été franchi en 1996 avec la crise de la vache folle. En effet, « l’idée qu’on puisse mourir en mangeant est devenue insupportable. Cette crise marque l’essor des peurs alimentaires. La filière alimentaire est devenue longue, opaque, complexe, déshumanisée », résume le journal. Un universitaire suisse en théologie différencie le « manger protestant » qui implique de manger en modération toute l’année et le « manger catholique » qui tolère les excès qu’il faut ensuite expier par le carême. L’hebdomadaire s’intéresse également à la culture sur les toits des villes. A Paris, 6 400 tonnes de fruits et légumes pourraient être cultivés, soit à peine un dixième de la consommation des Parisiens intra-muros.
Quid de leur contamination en métaux lourds (plomb et cadmium surtout) et en hydrocarbures aromatiques ? D’après l’Inra, si ce n’est qu’aux abords du périphérique, les risques de pollution sont faibles. « Cultiver sur les toits a l’avantage de limiter l’exposition aux polluants atmosphériques », d’après les premiers résultats assez invraisemblables des recherches entreprises.
Effectivement, au-delà du 3ème étage, les risques sont faibles. « Toutes pollutions confondues », les légumes racines mais aussi les plantes aromatiques présentent le plus de risques de contamination. Viennent ensuite les légumes feuilles et enfin les légumes fruits (tomates, aubergines, poivrons, courges).