Produits transformés
La notoriété des différentes familles de produits en conserve s'est accrue
Les légumes arrivent à la première place dans la rapidité de consommation après l'achat. Les conserves de fruits sont gardées plus longtemps.
L'Uppia (Union pour la promotion des industries de l'appertisé) et FranceAgriMer ont souhaité mieux cerner les évolutions de comportements des consommateurs à l'égard des produits en conserve. L'étude, réalisée à l'automne 2013 et publiée fin février, indique que la notoriété des différentes familles de produits en conserve s'est accrue entre 2010 et 2013, en particulier pour les fruits. En parallèle, le nombre de consommateurs affiche un léger recul tandis que la fréquence d'utilisation est stable (baisse significative pour les plats cuisinés suite à la crise de la viande de cheval). Parmi les utilisateurs de conserves de légumes, 56 % en consomment régulièrement (plus d'une fois par mois) contre 43 % de consommateurs occasionnels. Pour les fruits, seulement 13 % sont des consommateurs réguliers. Quant aux leviers d'achat, les consommateurs perçoivent les conserves comme pratiques et faciles d'utilisation, même s'ils sont un peu moins nombreux qu'en 2010 à évoquer ces atouts. Les qualités nutritionnelles et le goût restent les principaux freins à l'achat. Les conserves sont bien perçues sur le stockage et le dépannage. A noter que les légumes arrivent à la première place dans la rapidité de consommation après l'achat. Le format familial est majoritaire. Les fruits sont conservés plus longtemps que les légumes, les plats cuisinés et les poissons en conserve. Enfin, sur un niveau européen, le marché de la conserve résiste globalement bien à la crise économique : 28 Md€ en 2012 (+ 2,5 % entre 2008 et 2012) pour 8 Mt consommées (+ 1,3 %). On distingue les marchés matures, dont le chiffre d'affaires est supérieur à 2,5 Md€ (France, Italie, Allemagne) et les marchés en développement, dynamiques avec environ 600 M€ de chiffre d'affaires. C'est le cas de la Pologne, où la conserve bénéficie d'une image plus “haut de gamme” que chez ses voisins européens.