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Plants
La norme doit permettre de faciliter le commerce

Le groupe d’experts “plants de pommes de terre de la Commission Economique pour l’Europe (CEE) des Nations Unies s’est rendu du 16 au 18 octobre dans la station de recherche du Comité Nord à Beaurains (Pas-de-Calais). La Commission Economique pour l’Europe est une des cinq commissions régionales de l’ONU. Elle a comme principal objectif “de favoriser une plus grande coopération économique entre l’ensemble des Etats membres, d’éviter les barrières techniques et de favoriser la production de produits de qualité”. La CEE compte 55 Etats membres, mais les Etats membres de l’ONU intéressés peuvent participer aux travaux de la Commission. Près de soixante-dix organisations professionnelles internationales et autres organisations non gouvernementales participent d’ailleurs aux travaux.

Les activités de la CEE portent sur l’analyse des politiques, l’élaboration de conventions, de règlements et de normes. Dès 1949, le comité des problèmes agricoles de la CEE a créé le groupe de travail de la normalisation des denrées périssables chargé de définir des normes communes. Le groupe a ainsi élaboré une série de normes pour les f&l frais, les fruits secs et séchés, les œufs et ovoproduits, la viande, les fleurs coupées et les plants de pommes de terre.

En matière de plants, les experts ont été chargés dès 1963 de mettre en place normes et règles permettant de faciliter les échanges internationaux. Chaque année, cette norme est revue au fil des réunions techniques et plénières organisées à Genève. La dernière version date de 2005.

Cette norme n’a qu’une valeur de recommandations. Mais elle est bien souvent reprise dans le cadre de directives européennes et donc transposées en droit français. C’est pour cette raison que le plant français prête beaucoup d’attention aux travaux des experts. Il veille à ce que les pays producteurs soient incités à accroître la qualité de leurs plants. “La norme permet de faciliter le commerce”, explique Pier Giacomo Bianchi, le représentant de la norme “Plants de pomme de terre” à la CEE/ONU, en précisant qu’“elle a servi de support à la mise en œuvre de la directive européenne de 1966”.

Actualiser l’édition 2005 de la norme

Six ans après s’être réunis en Bretagne, les représentants des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Canada, de l’Italie, des Pays-Bas et de la Belgique, Suisse, Luxembourg, Allemagne, et de France se retrouvaient à Beaurains pour actualiser l’édition 2005 de la norme. Cette réunion préparait la réunion plénière de Genève qui se tiendra en mars 2007 et qui devra examiner les propositions travaillées durant les trois jours par les experts.

C’est ainsi que le groupe a travaillé sur “la mise en place des échelles de notation visuelle des maladies comme la gale commune et poudreuse et le rhizoctone”. Il a également jeté les bases de “meilleures recommandations en ce qui concerne les litiges internationaux permettant aux opérateurs de mieux s’arbitrer en cas de problèmes. Ils ont également examiné les questions d’échantillonnage et d’homogénéité des lots en précisant les règles de notation des lots”, explique Gérard Crouau, contrôleur national du Gnis.

En préambule à leurs travaux, les experts ont visité la station de recherche de Beaurains. “Ils ont été surpris par notre organisation française très structurée. Surpris également par les relations étroites qui existent entre la profession et les services de l’Etat, dont l’organisation et la coordination n’est plus à démontrer”, souligne Yves Bègue, le directeur du Comité Nord.

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