Produits d’import
La mise en marché du litchi de Madagascar a fait l’objet d’un appel d’offres
La vente sur appel d’offres à prix garanti du litchi de Madagascar semble être une première dans la filière.

Le groupement des exportateurs du litchi de Madagascar a décidé de mieux organiser la production et la vente de ce produit (cf. fld hebdo du 25 octobre). Un appel à candidature a été lancé auprès des importateurs européens. Une dizaine d’entreprises a retiré un dossier et deux ont été retenues : Dole-Compagnie Fruitière et Univeg. Ces deux dernières ont accepté de garantir un prix minimum d’environ 1 €FOB sur l’ensemble de la campagne avec cautionnement bancaire, pour un tonnage d’environ 15 000 t : 13 000 t en conventionnel pour les fêtes de fin d’année et 2 000 t en conteneurs pour couvrir les besoins de janvier et février 2012. Les deux metteurs en marché géreront la vente en Europe. Des contrats avec les distributeurs et d’autres opérateurs partenaires contribueront à mieux couvrir le marché. Grâce à une meilleure préparation, le périmètre commercial devrait être élargi. Le risque pris par les deux leaders est donc limité pour la période d’avant les fêtes. Sur janvier et février, la demande est plus incertaine et les ventes sur programmes difficiles à engager. Des animations commerciales peuvent toutefois être mises en place pour mobiliser les vendeurs et fidéliser les consommateurs.
En kiwi, malgré le manque de maturité, le Hayward d’Italie a vite été référencé à 80-85 cents le kilo franco en vrac pour les offres 1er prix et les barquettes. Les ventes de Summerkiwi de France et d’Italie sont aussi actives. Mais la campagne de Nouvelle-Zélande n’est pas terminée. Tous les calibres sont encore disponibles et il reste des stocks en frigo dans le pays dont le coût financier risque d’être élevé. Malgré trois mois de forte activité, le retard commercial pris en début de saison n’a pas été rattrapé. Même s’il s’est réduit par rapport aux années antérieures, l’écart de prix avec le Chili a favorisé ce dernier, notamment sur les marchés du Sud de l’Europe. Après la fusion des deux principales organisations de producteurs du pays, on s’attend à des changements dans l’organisation de la filière néo-zélandaise.
Sur le marché des légumes d’Espagne et du Maroc, l’excédent d’offre se résorbe. Les prix les plus bas sont liés aux ventes à la commission. La tomate ronde reste au prix plancher. En grappe, les ventes de l’Espagne ont surtout été freinées par la forte disponibilité de l’offre dans le Nord de l’Europe du fait du temps doux. Cette concurrence va se réduire fortement à partir de cette semaine. Les prix de la courgette font le yo-yo mais ils se reprennent. Quelques lots de mauvaise conservation ont été mis en marché. En effet, ce produit a aussi été touché par des contaminations virales suite à la prolifération des mouches blanches. Ce sont les cultures de haricot Coco qui avaient été les plus atteintes. Les prix s’assagissent après être montés jusqu’à 3 €. Au départ du Maroc, toutes les lignes maritimes ont été lancées en début de mois. A Port Vendres, deux compagnies assurent la rotation depuis deux semaines. Les escales sont le lundi, celle du mercredi est décalée au jeudi-vendredi. Les chargements sont encore assez faibles, de l’ordre de 50 conteneurs par bateau pour une capacité unitaire d’environ 200. En début de saison, les exportateurs marocains chargent plus sur les lignes vers le Nord de l’Europe et surtout la Russie.