Ouest

La mâche subit lourdement la douceur hivernale

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 16 décembre 2015 - Par

Pauline Vallin

Les deux jours de gelées matinales en Anjou et à Nantes de la semaine 50 n'y changeront pas grand-chose. Les conditions extrêmement douces (8-10 °C au lieu de 5 °C le matin et 12-15 °C au lieu de 10 °C l'après-midi) perturbent la production de mâche depuis un mois. Des dizaines de tonnes ont été détruites depuis.

Les maraîchers notent 15 jours d'avance sur des cycles qui normalement demandent 90 jours de production en hiver (contre 30 jours en été). Les semis étant réalisés toutes les semaines, les récoltes se chevauchent et entraînent une offre supérieure à la demande.

Des pays comme l'Allemagne récoltent encore anormalement leur produit en décembre, fermant ainsi le marché aux Français.

Chez Océane, de nouvelles dispositions seront prises l'an prochain. Le planning va être revu ainsi que le choix des variétés. Des essais ont été effectués dans ce sens cette année pour observer le comportement variétal dans ces conditions douces. Chez Val Nantais, il est encore trop tôt pour faire un bilan et se projeter en 2016.