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Pays de Loire
La mâche à la recherche d’une plus forte notoriété

Une année atypique avec un manque d’offre à certaines périodes et des prix anormalement bas pour d’autres, tel est le bilan de cette campagne pour les huit OP de la région nantaise.

Depuis février, les prix de vente de la mâche sont au plus bas, a constaté Olivier Retière, vice-président de l’AOP mâche, lors de la clôture de l’assemblée annuelle de l’association le 17 novembre. Jamais nous n’avons subi cette tendance aussi longtemps. Il est donc important de se mobiliser pour redresser la barre. » Avec un automne très froid, l’offre a d’abord été anormalement faible. Deux fois moins de volumes ont été proposés pour les fêtes 2011. En revanche, ils ont explosé en février par rapport à la campagne précédente. Les prix ont alors fortement chuté. Malgré ces perturbations, les quantités de mâches produites ont finalement augmenté de 7,6 % sur 2009-2010 conformément à la tendance. Sur quinze ans, la production a progressé de 7 % par an avec une répartition globale des ventes de 50 % à l’export, 50 % sur le marché national. Entre mai et la mi-novembre, les ventes pour l’Hexagone représentent environ 60 % des ventes globales. La IVe gamme atteint 51 %, 44 % pour les barquettes et 5 % pour la Ière gamme. A l’export (1), la IVe gamme représente 42 %, la Ière gamme 29 % et la barquette 28 %. Ces deux dernières campagnes, elle a eu tendance à augmenter du fait des conditions climatiques atypiques mais elle devrait revenir autour de 40 % selon les producteurs. La barquette, elle, a chuté de 34 % en 2006 à 28 % en 2011. Il semblerait que cette dernière ait été pénalisée par le manque de volume. Entre la mi-novembre et la fin avril, l’Allemagne représente 40 % des ventes globales. Certaines semaines, elles dépassent même les volumes destinés aux rayons français qui parfois n’atteignent pas 20 % des ventes globales. Ce qui inquiète certains producteurs. De même que le développement du drive les interpelle, la mâche étant souvent un produit d’achat impulsif : « Sur les catalogues des grandes surfaces, la mâche est peu visible », a remarqué Pierre Bergougnoux, dirigeant de PB Conseil et invité de l’assemblée. Le consultant a d’ailleurs vivement recommandé aux producteurs de créer une marque commune pour plus de lisibilité.

(1) Le premier marché est l’Allemagne, puis l’Espagne, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

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