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Restauration collective
La gestion directe réussit ses premières assises nationales

Beaucoup de monde dans la ville rhodanienne pour la première édition d’un congrès prometteur. L’actualité sur les repas en cantines scolaires y était aussi pour quelque chose.

La ville de Caluire-et-Cuire, dans la banlieue lyonnaise, est devenue pour une journée la capitale française de la gestion directe avec la tenue des premières Assises nationales de l’alimentation et de la restauration collective organisées par le Comité de coordination des collectivités (CCC), le 12 mars dernier. Ce fut un succès incontestable : 450 professionnels venant de 48 départements s’étaient déplacés pour l’occasion. Les Assises se sont ouvertes alors que venait de passer à l’Assemblée nationale un amendement de la députée UMP Valérie Boyer (déjà à l’origine de celui sur l’acceptation du titre-restaurant chez les fruitiers) rendant obligatoire, dès la rentrée 2009, l’application des recommandations nutritionnelles GEMRCN. Cette décision n’est pas étonnante, en fin de compte. En effet, en 2007, une enquête de l’AFSSA auprès des collèges et lycées révélait que la circulaire de 2001 sur la restauration scolaire n’était appliquée que par un établissement sur deux. Du reste, le CCC appelait de ses vœux une telle démarche et, finalement, tout le monde s’en félicitait à Caluire-et-Cuire. Mais, un autre enseignement des Assises fut la nécessité d’améliorer les formations des personnels, pierre angulaire de la mise en œuvre de telles dispositions dans les restaurants scolaires. Bruno Berthier, président du CCC, a d’ailleurs annoncé son intention de voir la création prochaine de la première école de formation de la restauration collective. Les débats furent toute la journée très riches. Parmi les interventions nombreuses, les auditeurs auront certainement retenu le plaidoyer d’Arnaud Fournier, représentant Interfel, à ne pas s’appuyer uniquement sur les cotations du SNM dans le passage des marchés publics, mais à prendre en compte aussi le barème hebdomadaire fournisseurs. Et certainement aussi l’intervention de M e Yves-René Guillou, avocat, rappelant que l’achat de produits locaux en tant que tel était interdit dans le cadre d’un marché public, mais que des critères environnementaux pouvaient permettre de se rapprocher d’un sourcing local. Une très instructive journée.

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