Première convention GeFeL
La GeFeL donne son opinion sur le dossier des promotions et l'avenir du CTIFL
Les présidents des familles amont du G4 (GeFeL, FNPF, Légumes de France et Felcoop) accompagnés de Patrick Trillon et Henri Pluvinage ont fait le point sur l'actualité.
La création d'une CVO générique au bénéfice du CTIFL et des stations régionales d'expérimentation ferait partie des pistes.
Pour la première fois, la GeFeL organisait une convention nationale pour faire le point sur les sujets qui fâchent la filière. Outre les bilans de campagne présentés à huis clos le matin, la GeFeL avait organisé une table ronde dans l'après-midi sur l'avenir de l'organisation économique en période de crise, d'embargo russe, de fin de crédit nationaux de promotion et sur l'avenir incertain du CTIFL. Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France, a martelé : « Il faut vraiment que nous soyons une famille ! Nous avons besoin de plus d'organisation pour faire partager ce collectif. Cet outil ne doit pas servir de tremplin pour faire dévaluer nos produits. » Une fois avoir dit que la filière fruits et légumes n'était pas aidée et manquait de compétitivité, les différents présidents présents ont donné de la voix sur la promotion. « On devrait écrire une charte de modus vivendi pour construire une relation positive entre Interfel et les AOP produits », a déclaré François Lafitte, président de la GeFeL. Quant à la période de transition 2015-2016 sans budget, Patrick Trillon, président du Conseil f&l de FranceAgriMer, s'est insurgé : « Notre réaction n'est pas suffisante. C'est un pari politique scandaleux. Je ne supporte plus que l'on fasse du rural, du social quand on supprime sine die la promotion ! Je n'ai aucune garantie, mais je continue à me battre. » Jacques Rouchaussé ajoute : « On ne va pas subir. Nous G4 (GeFeL, FNPF, Légumes de France et Felcoop), nous allons monter au crénéau. Si on doit faire une manif' rue de Varenne, on ira. » Quant à l'avenir du CTIFL, « nous proposons une CVO générique au bénéfice du CTIFL et des autres stations d'expérimentation régionales, a déclaré François Lafitte. Et, si cela est accepté, nous demandons la création d'une commission de gouvernance de l'expérimentation au sein d'Interfel. En revanche, nous accepterons cette évolution qu'à condition qu'il n'y ait pas d'augmentation de cotisation au niveau des prélèvements auprès des entreprises. » Une chose est sûre : la décision devra être prise rapidement car, sans solution à partir de janvier, le CTIFL détruira 2 M€ de trésorerie chaque mois...