La fulgurante croissance de l’avocat au Maroc
Le Maroc est devenu en moins de dix ans un acteur significatif du commerce international de l’avocat. Ses exportations ont dépassé 30 000 t et devraient continuer à croître. Le verger repose essentiellement sur une base de petits à moyens producteurs.

Le microclimat tempéré du nord du Maroc, grâce à la proximité immédiate de la mer, est bien adapté à la culture de l'avocat, même si des protections antigel sont conseillées.
©
E.Imbert

La production marocaine devrait approcher 70 000 à 80 000 t d'avocats durant la deuxième partie de cette décennie.
©
E.Imbert

Le matériel végétal a souvent été choisi « à l’économie » par bon nombre de petits producteurs avec des porte-greffes pas tolérants à la chlorose ferrique
©
Agriculture du Magrheb
Les premiers avocatiers (Fuerte, Panchoy, Mexicola, Anaheim, etc.) ont été mis en place à partir du milieu des années 1930 à des fins d’évaluation dans les stations expérimentales de Rabat (« Jardin d’essais botaniques de l’Agdal »), puis de Aïn Taoujdate. Quant au Hass, il a été introduit en 1950 depuis la Californie. Mais les premières plantations d’extension significative à vocation d'export n’ont été développées qu’au début des années 2000 par la société Abaz, principal artisan du décollage de la filière dans le pays.