Recherche Santé
La Fondation Bonduelle fête ses dix ans et célèbre son dynamisme
A l'occasion de ses Rencontres annuelles, la Fondation Louis Bonduelle a fait le point sur dix ans d'action et s'est intéressée au sujet complexe du gaspillage alimentaire.
La Fondation a réuni seize prix depuis 2004 et a distribué 1,18 M€ et soutenu 195 projets pour un total de 450 000 €.
La Fondation Louis Bonduelle fêtera ses dix ans en octobre prochain. L'occasion pour son président, Christophe Bonduelle, de dresser le bilan de cette décennie. « Nous avons créé cette fondation afin de relayer les politiques de santé publique et d'intervenir sur trois domaines : la recherche, l'information et les actions de sensibilisation sur le terrain. Je crois que nous avons réussi au-delà de nos prévisions. Aujourd'hui, la Fondation Louis Bonduelle est active dans cinq pays : France, Pays-Bas, Belgique, Italie et Espagne depuis le 14 mai dernier, » a-t-il déclaré à l'occasion des 7e Rencontres de la Fondation qui se sont tenues à Paris le 20 mai. Concernant la recherche, principalement axée sur les relations légumes et santé, la Fondation a remis seize prix depuis 2004 et distribué 1,18 million d'euros. Elle a également soutenu quelque 195 projets pour lesquels elle a participé à hauteur de plus de 450 000 euros. Cette année, les Rencontres de la Fondation avaient pour thème le gaspillage alimentaire. Barbara Redlingshöfer, ingénieur d'études à l'Inra, est venue en faire un état des lieux. « Selon la FAO, un tiers de la nourriture mondiale est perdu ou gaspillé : 30 % des céréales, 20 % de la viande, 45 % des fruits et légumes et 45 % des racines et des tubercules. » Le gaspillage intervient en amont au stade de la production mais également à l'aval, du magasin au consommateur. En France, selon l'Ademe, on gaspille 2,3 Mt par an au niveau de la distribution, 1,5 Mt dans la restauration et 5,3 Mt à la maison, soit 79 kg de nourriture par an et par habitant. Mais si on distingue “ce qui aurait vraiment pu être consommé” des parties non consommables (épluchures, os…), ce chiffre tombe à 20 kg. D'où « la nécessité de s'accorder sur une définition du gaspillage parce qu'en anglais “waste” signifie à la fois gaspillage et déchet, explique l'ingénieur de l'Inra. Le gaspillage est un sujet stratégique avec de nombreuses causes et déterminants que nous devons qualifier avec précision avant de pouvoir mettre en place des actions efficaces. »