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Plants
La FNPPPT ne trouve pas sa place dans le nouvel ITPT

La FNPPPT Fédération Nationale des Producteurs de Plants de Pomme de Terre Elle tient son AG aujourd’hui à Paris., c’est avant tout le contrôle et la certification du plant français. Mais la fédération mène des programmes de recherche fondamentale, tant en France qu’à l’étranger. Elle s’inquiète des conséquences qu’aura la fusion de l’ITPT Institut Technique de la Pomme de Terre. dans Arvalis sur le financement futur de sa recherche, tout comme de la redistribution des missions des labos nationaux de la DGAL. Le point avec Gérard Corrignan, son président.

Fld hebdo : La DGAL restructure ses labos nationaux pour constituer un pôle Bretagne-Ouest et un pôle maladies de quarantaine à Clermont-Ferrand. Vous semblez être inquiet à l’annonce de ces décisions, pourquoi ?

Gérard Corrignan : Nous étions favorables à un grand pôle de recherche sur les maladies de quarantaine de la pomme terre qui s’appuierait sur les compétences actuelles de l’Inra de Rennes. Nous avons besoin d’un laboratoire avec lequel on puisse travailler rapidement. Nous n’avons pas été entendus et les maladies de quarantaine de la pomme de terre vont venir se fondre dans un service unique basé à Clermont-Ferrand. Les équipes seront éclatées : je crains que cette nouvelle organisation ne diminue la performance autrefois acquise sur des thèmes primordiaux.

Fld hebdo : L’ITPT a adopté un “schéma de gouvernance” en juin. Il vient de fusionner le 15 novembre dans Arvalis en plaçant la recherche menée par l’ITPT “sous la coupe d’Arvalis”. La FNPPPT a-t-elle trouvé sa place dans cette organisation ?

G. C. : La FNPPPT prend acte de la fusion de l’ITPT dans Arvalis votée le 15 novembre qui modifie la recherche pommes de terre. Si Arvalis était hier un partenaire parmi d’autres, il décidera demain de toute la recherche, que ce soit pour la recherche fondamentale, menée essentiellement par la FNPPPT et ses trois EPR Etablissements Producteurs Régionaux., et la recherche appliquée conduite par l’ITPT. Pour mener nos recherches fondamentales, nous avons de multiples collaborations scellées dans nos EPR (budgets privés et travaux menés avec le CNRS notamment) et avec des universités françaises ou étrangères. On ne voit pas Arvalis le faire.

Fld hebdo : Qu’allez-vous faire ?

G. C. : Ce projet de réorganisation de la recherche qui nous a été proposé en juin  Voir Fld du 4 juillet 2006. est un échec. Pourtant la recherche menée par la FNPPPT pèse autant financièrement que toute la recherche aval menée par l’ITPT, seul bénéficiaire des aides publiques. Les aides publiques ne doivent pas aller à une seule partie de la filière. Il faut donc mettre à plat les contributions financières. Se pose enfin la question de la parité dans l’ITPT, au sein duquel CNIPT et GIPT sont plus que majoritaires. On ne peut pas accepter que ce soit l’aval qui dicte notre recherche, et l’aval ne peut pas admettre que ce soit l’amont qui dicte sa recherche. Nous demandons une réelle parité au sein de l’ITPT. De notre côté, nous nous tournons vers les Pouvoirs Publics pour chercher d’autres dispositifs qui nous permettent de continuer à bénéficier des aides Oniflhor et des fonds Adar, tout en renforçant avec l’Inra nos pôles de compétence.

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