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Rencontres d'information
La filière s'interroge sur la création de valeur par la qualité gustative des f&l

Interfel et Aprifel ont organisé le 29 octobre une journée autour de la qualité gustative des f&l, avec des interventions centrées sur les sciences, les consommateurs et la filière.

En France, le premier critère de choix d'un aliment par le consommateur est le goût, puis l'aspect visuel et enfin le prix.

Dans le cadre des journées d'information prévues dans le programme triennal européen “Relance de la consommation des fruits et légumes frais en France”, Interfel et Aprifel ont organisé, le 29 octobre, une rencontre d'information autour de la qualité gustative des aliments (cf. fld hebdo du 2 octobre 2013). La première édition, en 2012, avait été consacrée à la qualité sanitaire des fruits et des légumes. « Cette journée a pour objectif de repositionner l'évolution de la recherche sur des critères objectifs de mesure de la qualité gustative, de réaffirmer ce que souhaitent les consommateurs tout en respectant la juste valeur donnée aux produits répondant à des critères objectifs d'une qualité organoleptique reconnue », a ainsi exposé Jean Thiault, ancien président du réseau Farre et président d'honneur de cette journée. Etaient donc présents l'ensemble de la filière, mais également des représentants d'associations de consommateurs, des professionnels de la santé, des scientifiques… Organisées en quatre sessions, ces rencontres se sont intéressées au goût d'après les sciences, d'après les consommateurs, d'après la filière. Enfin une table ronde animée par Mac Lesggy, intitulée “Le goût, une valeur ?” a permis de soulever les principaux enjeux et de proposer des pistes de réflexion pour redonner une valeur à la qualité gustative des f&l (cf. ci-dessous). Au cours de la journée ont été abordés entre autres le “paradoxe post-récolte” (cueillir tôt pour favoriser la conservation ou tard pour un fruit mûr et meilleur en goût), la sous-consommation des f&l par les enfants (cf. ci-dessous), la “dictature du visuel”. En France, après le goût, l'apparence du produit est le deuxième critère de choix d'un aliment, suivi du prix. Au final, il semble primordial de renforcer les relations entre l'amont et l'aval, tous les acteurs de la filière étant concernés, des producteurs (variétés, conduites culturales, conditions de récolte) aux expéditeurs et vendeurs (conditions de conservation et transport voire de transformation le cas échéant), en englobant les consommateurs finaux (conditions de conservation et de préparation).

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