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Congrès UNPT
La filière pomme de terre à la croisée des chemins

Les rendements continuent de croître et les surfaces de s’étendre. Parler de diminution d’emblavements fait sourire quand le plant se vend de mieux en mieux…

Le congrès de Reims devrait rester comme une date charnière pour nos interprofessions respectives », a insisté Pascal Foy, président de la SCAF Haussimont, en ouvrant la 2e table ronde consacrée à l’avenir de la filière où tous les regards sont actuellement tournés vers le frais. Le GIPT met en place un accord interprofessionnel destiné à assurer une vigilance sanitaire sur l’autoproduction de plants en fécule. Un nouvel accord interprofessionnel devrait être également signé pour prendre en compte les évolutions de la réglementation européenne et l’encadrement des relations commerciales… De nouveaux systèmes de rémunération basés sur le partage de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne sont aussi en place depuis 2011. Les négociations entre producteurs et usines de transformation (McCain, Intersnack...) n’ont jamais été conclues aussi rapidement cette année. Reste le “frais”, où le dialogue est en panne faute d’interlocuteurs et de médiateurs concernés à un moment où l’adéquation offre demande est des plus déséquilibrée. « Que les familles reviennent autour de la table des négociations ! », demandera Antoine Peenaert, administrateur UNPT. On a beau entendre des appels à la vigilance sur les futurs emblavements de 2012…, le plant s’est très bien vendu cet hiver et personne ne table raisonnablement sur une baisse des superficies de 10 %. « Il n’y a pas de surproduction, mais des produits inadaptés aux marchés », expliquait en 2000 Jacques Soucat, président de Parmentine à l’époque où il était responsable du dossier exportation à la FNPTC (actuel UNPT). Dominique Père, directeur général du groupe Champart (Parmentine...), réaffirmait à Reims : « Nos pommes de terre qualitatives sont attendues dans toute l’Europe. Les marchés nous attendent sur les créneaux qualitatifs. La qualité, il faut la payer, mais il faut que le producteur accepte les agréages. » Producteurs et opérateurs « possèdent les clés » pour aller dans les pays de l’Est. Ils peuvent y aller ensemble, car producteurs et négociants ont les mêmes intérêts… mais à condition que chacun fasse bien son métier et respecte quelques principes économiques. Il faut d’abord qu’ils disposent de quelques débouchés structurels et d’un minimum de stockage pour ne pas inonder le marché brutalement. Alors, être en surproduction ne sera plus un problème et la notion de crise deviendra sûrement secondaire.

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