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Kiwi
La filière kiwi se mobilise contre la bactérie PSA

Le 20 mai, le BIK proposera lors de son conseil d’administration la création d’une cellule scientifique regroupant tous les acteurs de la recherche et de l’expérimentation.

A peine la saison de commercialisation est-elle terminée que le PSA revient au-devant de la scène. PSA, c’est la bactérie Pseudomonas syringae pv. actinidiae, inoffensive pour l’homme mais destructrice pour les arbres. En France, les zones atteintes sont les bassins de l’Adour et de la Garonne, et la Drôme. A ce jour, plus de 180 ha sont « potentiellement touchés, de manière diverse », indiquait François Lafitte, président de la section kiwi Sud-Ouest à l’issue d’une réunion vendredi 13 mai à Agen, à l’initiative de la section et du BIK (Bureau interprofessionnel du kiwi). La Protection des Végétaux a instruit un plan de suivi depuis début avril. « Nous, professionnels du Sud-Ouest, avons pris acte et mis en œuvre un contrôle », explique François Lafitte. A ce jour, sur la zone Adour, 6 ha ont été arrachés, parce que très contaminés. Une trentaine a été recépée et les arbres repartent. Trente autres hectares ont été partiellement recépés. Restent 114 ha « très aléatoires », avec seulement quelques arbres atteints. Vue pour la première fois au Japon en 1984, la bactérie a été isolée dix ans plus tard sur Hayward en Italie. Elle y a explosé en 2008, touchant plus de la moitié des arbres dans les vergers de kiwi jaune du Lazio. Elle est signalée au Portugal et au Chili. La bactérie pourrait être venue d’Italie par les plants. En question aussi, les techniques de culture et une éventuelle transmission par le pollen, sur laquelle s’interrogent les Néo-Zélandais. Dans un premier temps, la profession a demandé et obtenu une dérogation pour l’application d’un produit bio, « une molécule connue en vigne et en arbo », souligne François Lafitte. En attendant, on privilégie la prophylaxie : destruction des arbres atteints pour éviter la transmission, désinfection des outils utilisés pour la taille des arbres… « Pas de solution miracle », résume François Lafitte. La rencontre du 13 mai était une réunion de travail préparatoire en vue de proposer au conseil d’administration du BIK la création d’une cellule scientifique qui mettrait autour de la table tous les acteurs de la recherche et de l’expérimentation : chercheurs, DGAL, spécialistes de la protection des végétaux, Invenio mais aussi des représentants d’OP… Prochain rendez-vous au conseil d’administration du BIK le 20 mai.

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