Semences
La filière française a battu des records sur la campagne 2011-2012
Les exportations françaises de semences et de plants ne faiblissent pas malgré un contexte économique délicat. L’Union européenne demeure le premier client.
Le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) a fait le point, la semaine dernière, sur l’activité du secteur pour la campagne 2011-2012. Celui-ci fait preuve d’un beau dynamisme malgré le contexte économique tendu avec un chiffre d’affaires de près de 3 MdE. C’est sur le plan des exportations que la performance doit être soulignée : elles sont arrivées à un niveau exceptionnel de 1,2 Md€. Les exportations vers l’UE (70 % du total) et singulièrement vers l’Allemagne, sont en progression sur la période (+ 100 M€) et les potagères participent à hauteur de 61 M€ dans cette augmentation. D’autre part, sur le marché toujours déficitaire des Etats-Unis (- 20 M€), elles permettent au solde de la balance commerciale de s’améliorer de 12 M€ par rapport à l’exercice précédent. Malgré le bond des importations (568 M€, + 19 %), le solde excédentaire de la balance commerciale atteint un nouveau record de 666 M€. Les semences potagères sont dans le trio de tête avec 283 M€, en progression de 42 M€. Autre sujet de satisfaction pour le Gnis : l’évolution de la réglementation européenne relative aux semences et plants. Daniel Segonds, président, s’est dit « rassuré par le premier jet de la Commission européenne ». Responsabilisation des professionnels, élargissement de la réglementation (exigences différenciées en fonction du type de matériel), maintien de l’enregistrement des variétés, introduction de la notion de VATE (valeur agronomique, technologique et environnementale) : même si le chemin est encore long, le Gnis se félicite d’avoir su anticiper, dans ses actions, ce qui soutient le texte de la Commission.