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GIPT
La filière « fécule » n’imagine pas l’après PAC sans le soutien français

En juin prochain, Bruno Le Maire doit rendre des arbitrages concernant le financement de l’agriculture de l’après 2013. Les féculiers ne veulent pas être oubliés.

Le GIPT accroît son lobbying à quelques mois d’échéances capitales pour l’avenir de la filière fécule. C’est ce qui est ressorti de l’AG du groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre qui s’est tenue le 17 mars. Ce sont plus de 1300 producteurs contractants et deux usines françaises (Vecquemont et Haussimont) qui attendent désormais les décisions de Bruno Le Maire en faveur de l’utilisation de l’article 68 pour la filière française de fécule(1). La filière compte bien en effet faire partie des attributaires de cette manne nationale dont les clés de répartition devraient être décidées avant le 31 juillet prochain. « Il faut tout faire pour que cette filière se développe en France et non en Chine », défendait Marie-Laure Empinet, représentant le groupe Roquette. Le GIPT a consacré son débat aux nombreuses promesses d’avenir des produits biosourcés.
« Il y a une demande du consommateur vers des produits allant vers une meilleure préservation de l’environnement », témoignait Jean-Marc Nony, directeur au groupe Sphère qui fabrique actuellement 3 à 5 % de ses sacs de caisse à base d’amidon de pommes de terre. « Mais il faut donner au marché des signaux forts », ajoutait Michel Serpelloni, directeur du programme plastiques végétaux chez Roquette.
« Les industriels ont fortement besoin de l’appui de la puissance publique pour aider à la création de nouveaux schémas ou de nouveaux produits », poursuivait-il. Une allusion au dossier du nouvel institut français des matériaux agrosourcés (IFMAS) porté notamment par le pôle Maud, des chercheurs et Roquette et qui pourrait être éligible au financement issus du Grand Emprunt. Un dossier de 110M€ qui doit permettre à terme de substituer une partie des plastiques issus de la chimie traditionnelle par des composants biosourcés. Pour toute la filière, il y a désormais urgence. « Il y a des décisions politiques importantes à prendre aujourd’hui », a conclu Pascal Foy, président d’Haussimont.

(1)L’article 68 permet aux Etats – à leur initiative- d’utiliser une partie des dotations du premier pilier (aides directes au revenu) pour réaliser d’autres actions hors du champ normal de celui-ci.

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