Interprofession
La filière du pruneau d'Agen rassemblée
La 44e journée du pruneau s'est placée sous le signe de la reconquête. « Les indicateurs sont au vert », a annoncé le Bip. Les signes sont là : la concurrence marque le pas, les marchés se tiennent et les transformateurs développent les ventes. De nouveaux marchés s'ouvrent avec l'Allemagne et pourquoi pas la Chine. Les prix payés aux producteurs sont en hausse, « même si ce n'est pas suffisant », rappelle Jacques Pomiès, le président du Bip. Dans sa restructuration, l'interprofession a resserré les boulons : diminution des contributions professionnelles et réadaptation de la communication. Son budget passe à 300 000 € (2,5 M€ il y a dix ans). « Nous avons renforcé les relations presse et investi les réseaux sociaux, ce qui nous a permis de toucher 490 millions de personnes avec trois fois moins de moyens », indique Pascal Martin son directeur. Les soutiens Pac sont désormais fixés. « La filière demandait 21 M€, elle n'en aura que 12. Mais c'est un mal pour un bien, et cela ne nous condamne pas », a annoncé Patrick Léger, le président de l'AOPn qui souhaite voir se planter 300 ha de pruniers l'hiver prochain et 500 ha les années suivantes. Pour Jacques Pomiès, « cette visibilité donne à la filière un créneau de tir pour lancer le plan de reconquête de la compétitivité et maîtriser l'avenir du Pruneau d'Agen. »