Espagne
La filière cherche des solutions à la sortie de crise
Le directeur des coopératives agricoles espagnoles (CCAE) Eduardo Baamonde a indiqué « qu’il était nécessaire de demander à Bruxelles des mesures à court, moyen et long termes car il faut constater que devant des situations de crise il n’y a pas d’instruments pour l’empêcher. » De son point de vue, le « grave problème structurel » de fond vient du fait qu’un tiers des producteurs est organisé en Espagne. « Avec 63 % de la production qui se vend de manière indépendante, il est très difficile d’organiser le marché et de gagner du pouvoir de négociation ». Au syndicat Coag, Andrès Gongora considère qu’il est urgent de trouver des « solutions politiques ». Les opérateurs vivent un “grand moment” parce qu’ils achètent une production de qualité à des prix bas qui ne couvrent pas les coûts de production et les producteurs n’ont pas de moyens pour se défendre contre ces “attaques”. José Manuel Delgado (UPA) a appelé la France, l’Espagne et l’Italie à apporter une proposition conjointe à Bruxelles qui porterait, entre autres, sur une augmentation des prix de retrait et sur la concentration de l’offre. Le 20 octobre, le groupe de contact pêche-nectarine (Italie-France-Espagne) se réunira pour faire le point sur les mesures de gestion de crise, dans le cadre du salon Fruit Attraction.