Aller au contenu principal

Salon
La distribution et les transformateurs présents à Tech&Bio

Le salon des techniques bio et agroécologiques a encore pris de l’ampleur. Toutes les filières et tous les maillons étaient représentés.

On attendait 19 000 visiteurs. Ils auront finalement été 20 500 à arpenter les allées de la 7e édition du salon Tech&Bio les 18 et 19 septembre, sous le soleil drômois. On est loin des 4 000 visiteurs de la première édition en 2007, et même des 18 500 présents en 2017, lors de la dernière édition.

Les visiteurs ont pu assister à plus de 120 conférences et compter sur les 350 exposants (+20 %). Ces derniers représentent l’ensemble des filières agricoles et agroalimentaires, et englobent, chose assez rare pour être souligné, tous les maillons. Ainsi, La Vie Claire est venue témoigner de sa démarche sourcing. Carrefour, via sa marque Carrefour Bio lancée en 1997, exposait pour la troisième fois. « Nous développons de plus en plus de filières bio, précise à FLD, Marc Duret, directeur Partenariat PME et Monde agricole France. Ce salon est donc une occasion importante de croiser des partenaires représentants des coopératives, des chambres d’Agriculture mais aussi des potentiels fournisseurs. Nous voulons privilégier l’origine France, capter cette matière première agricole par des contrats tripartites ».

Même son de cloche du côté de l’enseigne U, venue exposer pour la première fois. « Nous exposons pour tester, faire savoir que nous sommes présents sur le bio et sur d’autres cahiers des charges exigeants, toujours co-construits, et que nous avons les moyens d’aider les agriculteurs à se développer, avec des engagements sur des volumes et dans le temps, expliquent à FLD Philippe Bernard, directeur Partenariats et Filières U et Bertrand Morand, chef de groupe Filières et animation commerciale. Nous sommes aussi très axés sur le développement de l’origine France, de plus en plus indissociable du bio. »

A lire aussi : Vu à Tech&Bio : les techniques au champ

De nombreux transformateurs étaient aussi présents, notamment pour témoigner des partenariats avec la production et des difficultés à l’approvisionnement en bio français (Charles & Alice, Naturgie/Favols, Triskalia, Sicoly/Sicodis, le Synabio…).

La RHD était aussi au cœur des débats, l’actualité réglementaire (loi Alimentation) aidant. La journée collectivité, lancée la dernière édition a été reconduite, le 19 septembre. Ce séminaire, destiné aux élus, agents des collectivités territoriales et gestionnaires de restauration collective, avait pour objectif d’identifier des pistes d’actions à mettre en œuvre.

De même, Interfel a profité du salon pour annoncer son guide de développement des filières de fruits et légumes bio, et la mise à jour des pratiques dans les achats par des marchés publics, dont les parutions sont prévues pour la fin d’année.

Plusieurs transformateurs ont souligné la difficulté à s’approvisionner en produits bio français.

Vu et entendu à Tech&Bio

Ouverture du Salon à l’international

Le salon a mis l’accent sur l’ouverture à l’international, avec vingt délégations étrangères. On trouvait ainsi sur le pavillon international la Belgique, l’Italie, le Portugal, la Finlande, le Canada, la Slovénie, les îles Fidji, la Pologne, le Maroc, l’Ukraine, la Bulgarie… Les régions ultrapériphériques françaises étaient aussi représentées avec la Nouvelle-Calédonie et Martinique. Par ailleurs, une soixantaine d’exposants internationaux étaient présents.

Les visiteurs : 60 % des agriculteurs en conventionnel

Les trois quarts des visiteurs sont des agriculteurs, dont 60 % en agriculture conventionnelle. Ces derniers sont, selon les organisateurs, soit intéressés par la conversion, soit en recherche de bonnes pratiques à transposer à leur modèle économique.

Les autres chiffres du salon

Tech&Bio est un salon en plein air qui a lieu sur le site du lycée agricole du Valentin à Bourg-lès-Valence, soit 50 ha ! Un large cycle de conférences – plus de 120 – et une centaine de démonstrations étaient au programme.

Des agriculteurs récompensés

Les Talents Tech & Bio ont mis cette année à l’honneur quinze agriculteurs, reconnus pour leur savoir-faire, leurs résultats technico-économiques et socioenvironnementaux.

À fond la biodiversité !

Le fil vert de cette édition était la biodiversité, sous le thème “Biodiversité et agriculture, utopie ou réalité ?”. Un parcours Biodiversité, regroupant et présentant diverses pratiques favorisant l’installation sur les parcelles des chauves-souris, oiseaux et autres aménagements agroécologiques, a été installé et inauguré sur les hauteurs du site.

Le zéro résidu s’invite au débat

Marc Duret, directeur Partenariat PME et Monde agricole France à Carrefour, a abordé le ZRP : « Le zéro pesticide/zéro résidu/sans pesticide a une vraie légitimité dans les Filières Qualité Carrefour ».

Les plus lus

Parsada : ouverture ce 12 avril d'un appel à projets porté par FranceAgriMer

Initié au printemps 2023, le Plan stratégique pour mieux anticiper le potentiel retrait européen des substances actives et le…

Fraises hors sol cultivées en France
Fraise française : un bon début pour la commercialisation... à poursuivre

En retard par rapport à l’an dernier, la saison de la fraise française a bien commencé d’autant que la fraise espagnole est…

Prix des fraises françaises : il n'est « pas lié aux faibles quantités espagnoles », revendique l’AOPn

Les fraises espagnoles sont pour le moment quasi absentes de nos étals français. Pourtant, ce n’est pas cette absence ou cette…

PNR BARONNIES PROVENCALES
L’IGP Abricot des Baronnies sur la rampe de lancement

L’abricot des Baronnies, qui attendait ce printemps la toute dernière validation de son IGP, est d’ores-et-déjà en ordre de…

production de chou-fleur en Bretagne
Sica Saint-Pol de Léon : un chiffre d'affaires en hausse malgré les intempéries et la baisse des volumes

L’année 2023 a été très compliquée au niveau climatique, entraînant une baisse des volumes, mais avec un chiffre d’affaires de…

Le syndicat de défense de la pomme de terre primeur du Roussillon réfléchit aussi à pouvoir vendre la Béa du Roussillon non lavée.
Pomme de terre primeur : pourquoi la Béa du Roussillon veut modifier son cahier des charges ?

Parmi les pommes de terre primeur, la Béa du Roussillon AOP veut modifier son cahier des charges pour pouvoir profiter du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 354€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes