Ardèche
La coopérative Rhodacoop absorbe Coopeyrieux
Le regroupement de Rhodacoop et Coopeyrieux va représenter 22 000 t de fruits, pour un chiffre d’affaires théorique de 23 à 45 millions d’euros.
La fusion entre la Coopérative agricole de fruits et légumes Rhodacoop située à Sarras en Ardèche et Coopeyrieux (Beauchastel en Ardèche) est consommée depuis fin mars. « Coopeyrieux va trouver un nouveau souffle dans cette fusion,explique Christophe Claude, directeur général de Rhodacoop. La production était en perte de vitesse et nous apportons à la coopérative un nouvel élan commercial. »
Coopeyrieux apporte dans la corbeille de mariage 8 000 t de fruits dont 5 000 t de pêches, 2 000 t d’abricots, le reste étant composé de kiwi, châtaigne et petits fruits. Pour sa part, Rhodacoop aligne 14 000 t, dont 9 000 t d’abricots, 1 000 t de pêches, 1 000 t de cerises et autant de poires et 2 000 t de fruits divers.
« Notre objectif principal était de trouver un potentiel supplémentaire en pêches et ce développement ne pouvait se faire qu’à travers une autre coopérative, principe fondamental de notre philosophie. Coopeyrieux nous permet d’élargir notre zone d’approvisionnement avec son implantation dans la Crau. C’est un élément déterminant, car la saison dernière, les aléas climatiques ont démontré la fragilité des structures centrées sur la Vallée du Rhône. » Christophe Claude, précise par ailleurs que « les projets de Coopeyrieux, notamment sur la châtaigne seront maintenus. »
Dans son fonctionnement, Rhodacoop va spécialiser les sites. Le siège social reste à Sarras. Beauchastel sera dédié au conditionnement, grâce à ses équipements adaptés, à l’expédition des pêches, châtaignes et kiwis. L’abricot sera traité à Tournon (ancienne Scaf) et les pommes et les poires à Saint- Rambert-d’Albon. « Il ne s’agit pas d’une dispersion de moyens, mais au contraire une volonté de rationaliser les coûts sur des sites pertinents », précise Christophe Claude.
Le groupe emploiera 40 permanents, 600 saisonniers pour un chiffre d’affaires théorique de 23 à 45 millions d’euros. Un nouvel opérateur qui préfigure peut-être d’un mouvement d’alliance nécessaire sinon obligatoire dans la Vallée du Rhône.