Maine-et-Loire
La coopérative Fleuron d’Anjou poursuit sa diversification
Avec trois nouvelles filiales et des nouveautés en légumes, dont l’une primée au Sival, la coopérative angevine affiche un certain optimisme malgré l’année calamiteuse.
Certains chiffres sont parfois trompeurs. Fleuron d’Anjou a clôturé l’exercice au 31 juillet 2011 à 42 millions d’euros, soit une baisse de 10 % de son chiffre d’affaires sur l’exercice précédent. Les causes sont connues. Sécheresse et chaleur ont affecté aussi bien les légumes, les petits fruits rouges que les fleurs et plantes ornementales sans compter la crise E. Coli. Malgré cette saison désastreuse, de nombreux indicateurs sont au vert. Les surfaces de production progressent de 75 ha en légumes pour atteindre 900 ha. Grâce à la participation au projet Végépolys Legtyp (légumes typiques de l’Anjou), quatre nouvelles variétés sont en développement. Les deux premières concernent le topinambour. La variété dite V destinée au marché du frais correspond déjà à un tiers des surfaces. La seconde est cultivée pour la transformation. Parmi les deux nouvelles échalotes, Melkior, résistante au mildiou, a remporté le Sival d’or de l’innovation variétale cette année.