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La consommation de légumes transformés à l’épreuve de l’Inra
La semaine dernière, des chercheurs en sciences sociales de l’Inra ont présenté les différents facteurs influençant la consommation de légumes des Français. Si les achats de légumes frais varient selon le niveau socio-économique des foyers, les légumes transformés sont, eux, consommés par tous. Aussi l’Inra indique qu’ils pourraient servir de levier pour encourager la consommation de légumes. Selon les dernières données, la consommation moyenne de légumes atteint les 114 kg/ménage/an dont 60 % en frais. Les acheteurs les plus importants sont les personnes âgées de plus de 60 ans (une donnée à rapprocher des études menées par le Credoc ces dernières années). A noter aussi que plus le foyer a des revenus élevés, plus ses achats de légumes frais progressent. Des inégalités sociales non ressenties dans les achats de légumes transformés. Leurs ventes dépendent surtout du nombre d’adultes et d’enfants dans le foyer, mais aucunement de l’âge et du niveau socio-économique du ménage. Si l’étude encourage la consommation de légumes frais, les chercheurs proposent de porter une attention forte sur les qualités nutritionnelles et les prix du légume transformé.
