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Produits d'import
La concentration est remise au goût du jour

Cette année, les difficultés d'approvisionnement en fruits d'hémisphère Sud incitent à se concentrer. Les frais fixes ne permettent plus aux stations fruitières de rester plusieurs mois sans activité.

 Dans le Nord de l'Europe, la fin de l'hiver a été trop douce pour vendre des agrumes ou des pommes, mais pas des poires Conférence. Depuis janvier, tous les marchés sont porteurs, de la Russie à la Scandinavie. En Russie, la fermeture du marché de gros de Stupinski a contribué à assainir le marché et à doper les ventes des enseignes de distribution qui achètent surtout aux plus grosses stations et aux négociants. Fin mars, il ne devrait rester qu'une grosse centaine de milliers de tonnes de Conférence entre la Belgique et les Pays-Bas. La demande commence à basculer sur l'hémisphère Sud..

La mondialisation accélère la concentration

Le stock de pommes à fin mars sera plus important que prévu. Les exportateurs de Pologne vendent moins sur la Russie. Depuis deux semaines, ils font pression sur les prix. Au Brésil, les fortes chaleurs avant la récolte ont fortement réduit le potentiel. Le Chili a surtout du petit calibre mal coloré. La Nouvelle-Zélande est de plus en plus verrouillée par Baywa.

Sur le marché français, les premiers vendeurs de Gala d'hémisphère Sud sont les grosses stations, qui restent bien petites face à leurs alter ego d'hémisphère Sud. Comme en kiwi, un déficit dans l'hémisphère Sud risque donc d'entraîner des coupures d'activité alors que les frais fixes continuent à courir. Des stations de taille moyenne sont donc incitées à se regrouper.

En ce qui concerne le kiwi, les prix d'achat au Chili en petit calibre sont en moyenne de 1,55 $ Fob le kilo, et 1,85 $ en calibre moyen 27-30. Cette annonce a enfin fait grimper les prix départ Italie.

Les ventes de noix de Californie ont progressé. A fin janvier, le cumul des ventes atteint 162 000 t. Après avoir atteint un record en 2012-13, les ventes vers la Chine ont baissé de 60 % mais progressé fortement vers l'Europe. La baisse des ventes de noix locale entraîne un report de stock qui pourrait s'élever à 25 % de la récolte dernière. Le prix de revient est trop élevé pour la brader. Les négociants font donc souvent le choix de la stocker.

Moins de fraise et bataille de la tomate cerise

L'offre de fraise atteint 100 t/jour dans le Nord de l'Europe, dont 40 t en Belgique. Ce tonnage devrait doubler cette semaine. Les distributeurs ont référencé la production locale, ce qui fait flamber les prix. En Espagne, la production a atteint un maximum la semaine dernière. Après deux semaines de prix trop bas, les ventes progressent surtout en barquette 500 g et en Pitufo de 1 kg. En raisin, l'Inde passe en tête des approvisionnements de blanc sans pépin. La qualité est belle (17 ° Brix), le calibre reste un cran en dessous du Chili. Le potentiel exportable resterait à 150 000 t.

Les tonnages exportés du Maroc régressent, surtout en courgette. Mais le Royaume bat encore des records de tonnage en tomate. Le prix de la ronde baisse d'un cran. La cerise se brade à moins de 0,40 €/barquette. Le Sénégal termine la pleine saison avec environ 45 conte-neurs/semaine. L'offre décroît ensuite jusqu'à début mai. L'écart de prix d'environ 0,10  € de plus par barquette est difficile à tenir. L'olivette est mieux positionnée alors que la cerise branche subit des aléas qualitatifs, comme au Maroc.

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