La colère monte chez les producteurs de pommes de terre primeurs
Au lendemain du refus du ministère de l’Agriculture, le jeudi 7 juillet, d’octroyer des aides conjoncturelles aux producteurs français de pommes de terre primeur qui connaissent une des plus grandes crises de ces dernières années, les producteurs bretons ont engagé des actions.
La section nationale pommes de terre primeurs demandait 1,2 million d’euros, notamment pour compenser les exportations vers la Russie réalisées ces dernières semaines à 3 centimes d’euros du kilo alors que le coût de revient se situe à 21 centimes d’euros le kilo pour le producteur.
Une demande d’aide plus importante
“Notre demande portait sur une aide de 7 centimes d’euros du kilo”, a expliqué Loïc Conan, en charge du dossier au centre régional des Jeunes Agriculteurs de Bretagne.
Les Bretons, premiers producteurs français avec une prévision de campagne de 28 000 t environ en 2005, ont exporté 5 000 t de pommes de terre primeurs vers la Russie.
Le marché de la primeur souffre fortement de la concurrence des pommes de terre de conservation mais également des importations de pays tiers, notamment d’Israël celles-ci avoisinaient les 100 000 t en mai.