La chimie verte, une des priorités de l’Inra
L’Etat vient de définir trois grandes priorités d’action pour l’Inra. A l’occasion de la signature du contrat d’objectifs Etat-Inra, l’amélioration de l’alimentation, le développement de la chimie verte et la création de nouveaux systèmes agricoles innovants ont été définis comme étant les trois grandes priorités d’action de l’institut de recherche national à l’horizon 2009, ceci tout en renforçant son partenariat socio-économique.
Ainsi, le 3 octobre, les ministres de l’Agriculture, Dominique Bussereau, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Goulard, et la présidente de l’Inra, Marion Guillou, ont signé le contrat quadriennal qui lie l’Etat et l’Inra pour la période 2006-2009. “Ce contrat marque une étape et quelques changements de cap pour l’Inra”, a annoncé Marion Guillou.
Si les missions restent les mêmes qu’en 2001, l’accent sera mis sur le plan mondial grâce à une politique de rapprochement avec le Cirad et le développement de coopération bilatérale avec d’autres centres de recherche européens, voire mondiaux. Pour inaugurer ce nouveau cap politique, le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer, le 5 octobre, la création d’un “réseau d’excellence thématique de recherche avancée” à Montpellier. Ce réseau associe ainsi l’Inra, le Cirad et SupAgro (issu du rapprochement des grandes écoles agronomiques de Montpellier).
L’Inra souhaite avant tout se maintenir au deuxième rang mondial en termes de recherche agronomique, juste derrière l’ARS (Etats-Unis) et devant le centre de recherche néerlandais de Wageningen.
Pour l’heure, ce contrat d’objectifs n’est qu’une déclaration, car il ne comprend pas d’engagement budgétaire pluriannuel. Il s’agit de faire des suppositions sur les sujets qui doivent êtres approfondis et d’autres non. Cela s’effectuant à moyens constants. Reste à définir quels seront les budgets alloués.