La châtaigne Périgord Limousin prête à communiquer
En attendant que l’Inao se penche sur sa demande de Label Rouge et d’IGP, ce qui pourrait avoir lieu en septembre Un millier de dossiers attendraient, à l’Inao, que l’Institut “nouvelle version” commence à fonctionner., l’Union interprofessionnelle Châtaigne Périgord Limousin démarre la deuxième phase de son programme qui porte sur la reconnaissance de son produit et sa promotion.
“Depuis deux ans, afin d’accompagner le référencement des expéditeurs auprès de leurs clients, nous réalisons de nombreux mailings présentant les structures engagées dans notre démarche qualité, explique Bertrand Guérin, président de l’Union interprofessionnelle. Aujourd’hui, nous visons le grand public et mettons au point une Semaine de la châtaigne qui devrait se tenir au mois de novembre prochain. Il s’agira d’actions collectives sur les places publiques, autour de dégustations de marrons grillés, en présence d’élus et de leaders d’opinion. Ces actions seront relayées par des animations en magasins avec PLV, orchestrées par les opérateurs commerciaux.”
L’Union représente 80 % de la production du Sud-Ouest
Créée en 2004, l’Union interprofessionnelle Châtaigne Périgord Limousin représente 80 % de la production du bassin Sud-Ouest, soit 2 400 t de châtaignes.
Le cahier des charges de son Label Rouge porte sur les variétés Marigoule et Bouche de Bétizac, sur le type de sol des vergers, les conditions de récolte (deux passages par semaine en verger, trempage et tri visuel chez le producteur avant livraison) et les conditions d’expédition (agréage en entrée et sortie de station, désinsectisation, calibrage, stockage au froid). L’ère de l’IGP comprend la Dordogne, la Corrèze, la Haute-Vienne et certaines parties des départements limitrophes.
“Nous espérons vendre 10 % de notre production sous Label Rouge la première année et atteindre, à terme, le tiers du tonnage, poursuit Bertrand Guérin. L’identification au terroir nous aidera aussi à lutter contre les importations, notamment en provenance de la Chine, premier producteur mondial, qui livre de petites châtaignes de qualité, vendues 1,80 euro le kilo à Rungis, quand les nôtres sont à 2,50 euros, voire 3 euros sortie station.”