Commerce interentreprises
La CGI demande une meilleure coordination des dispositifs d’aides à l’export pour les PME
Emploi et formation, innovation ainsi qu’international sont les défis majeurs à relever pour la branche du commerce B to B selon la CGI.
L’avenir du commerce B to B et la poursuite de son développement à l’horizon 2010 se jouent sur plusieurs fronts selon la Confédération Française du Commerce Interentreprises, qui a présenté les différents défis qu’elle souhaite relever lors de son assemblée générale du 5 juillet dernier. Plus de 60 000 projets d’embauches sont prévus en 2007 dans cette branche, or les dirigeants ont des difficultés à recruter.
« La capacité de la branche à créer un socle de compétences en adéquation avec les attentes des chefs d’entreprise sera le défi majeur à relever notamment dans les domaines du marketing, de la communication ou encore du merchandising », explique Bernard Manhes, président de la CGI. Les PME disposent de plus d’un réseau d’experts du pôle privé à l’international, pouvant les aider à se développer sur des marchés étrangers. Or ces derniers ne sont pas ou peu connus. « Une meilleure coordination des dispositifs publics et privés serait une bonne solution pour inciter les PME à franchir le cap de l’export », ajoute-t-il. Les entreprises du commerce B to B intègrent à la vente des marchandises un large panel de services qui vont de la prescription technique au conseil en merchandising, ou de l’innovation produit pour répondre à de nouvelles normes à la gestion de stocks en flux tendu. « Il reste encore un potentiel d’innovation fort : beaucoup de services et/ou de produits sont à mettre au point dans le domaine du développement durable par exemple. Le commerce interentreprises a donc intérêt à rester en veille et à l’écoute des besoins de ses clients afin de rester compétitif et précurseur en termes d’élaboration de gamme de produits », conclut Bernard Manhes.
La CGI est l’organisation professionnelle de référence du commerce B to B, à travers une union de 56 fédérations professionnelles dans les secteurs des biens d’équipement interindustriels, biens de consommation non alimentaires et alimentaires et commerce international. Elle représente, défend et informe entre autres l’Association nationale des exportateurs en fruits et légumes (Aneefel), la Chambre syndicale des importateurs de fruits et légumes (CSIF) et la Fédération française des syndicats de négociants en pomme de terre et légumes en gros (Fedepom).