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Capsule temporelle de l’alimentation : pour nourrir demain avec des fruits et légumes

Les marques de l’agroalimentaire, parmi lesquelles Saint Mamet, Les Crudettes, d’aucy, Picadeli… ont participé à cette démarche innovante de l’association Pour Nourrir Demain.  

Les entreprises présentes au lancement de la capsule temporelle de l’alimentation ont glissé leur vision de l’avenir de leur marque et de l’alimentation dans dix ans, comme Stéphane Lehoux, directeur général de Saint Mamet
© Philippe Gautier-FLD

Le 21 mars, à Paris,  l’association Pour Nourrir Demain a officiellement lancé son opération « Capsule temporelle de l’alimentation ». Plusieurs marques agroalimentaires françaises, dont de grands noms de la filière fruits et légumes, ont glissé leur vision de l’agroalimentaire et de l’alimentation dans dix ans et leurs engagements RSE.

Lire aussi : Comment les marques fruits et légumes imaginent-elles l’horizon 2030 ?

Marion Mashhady et Sylvain Zaffaroni, fondateurs de Pour Nourrir Demain, ont salué l’implication des entreprises dans cette démarche tout à fait particulière : « Nous avons été bluffés par les réponses qu’ont apportées les participants. Et de la manière dont il se sont emparés du sujet à l’interne, du travail en équipe, voir pour certains de solliciter le consommateur en magasin ».

Les points de vue des autres filières

Au-delà de la filière fruits et légumes, d’autre entreprises participantes à l’opération ont exposé leurs vue sur ce que pourrait être 2030. Florilège :

« Il n’existera pas de transition alimentaire si le consommateur n’y retrouve pas la notion de plaisir » (Ets Collet)

« Entretenir une relation, non plus verticale mais horizontale avec le consommateur : lui expliquer ce qu’il y a derrière une marque » (Carte Noire)

« Personnaliser l’alimentation et inverser le système de production en partant de la demande du consommateur » (Natural Addict)

« Développer l’éducation à la nutrition auprès des plus jeunes » (Candia)

 

 

Stéphane Lehoux, directeur de Saint Mamet, était présent à l’occasion de l’événement : «  Nous travaillons sur la réintégration de certaines lignes de produits actuellement fabriqués en Grèce et en Italie »  Ces pays connaissent  déjà et devraient connaître à l’avenir de fortes tensions hydriques à cause de l’évolution du climat et la sécheresse. « Sur nos parcelles en France, nous pouvons pratiquer une irrigation naturelle en utilisant le canal du petit Rhône, pour lequel nous avons reçu une autorisation préfectorale. Nous avons planté 60 hectares de nouvelles variétés d’abricots, plus résistantes à la chaleur. Notre objectif est d’arriver à 190 hectares ». Ces variétés sont adaptées à la transformation (particulièrement l’étape de stérilisation).

Lire aussi :

Relocalisation de filières et herbes aromatiques sans pesticides : LSDH et Les Crudettes mettent le paquet

Empreinte carbone : les salades Picadeli vont s'afficher

Les Crudettes (groupe LSDH) participe aussi à la démarche et a « planché » sur plusieurs thématiques (technologie, énergie, emballage…). Comme l’explique Géraldine Collet responsable marketing, « avec l’évolution du climat, la question de la disponibilité est importante. En 2022, nous n’avons connu que dix semaines sur 52 sans problème d’approvisionnement de nos salades. Dans ce contexte, l’évolution de la technologie – par exemple avec l’irrigation goutte-à-goutte et un travail des sols différents  doit permettre de mieux produire. Le développement des serres, en rapprochant le lieu de production du lieu de consommation, participe aussi à cela ». Cela d’autant plus que l’origine France est fortement demandé par le consommateur : « il faut savoir répondre à cette demande, concède Geraldine Collet, et aussi apporter de nouvelles solutions en allant vers le prêt à élaborer, le prêt à cuisiner ».

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