Sud-Ouest
La campagne s’annonce prometteuse pour le Chasselas de Moissac
Les producteurs de Chasselas de Moissac veulent attirer de nouveaux consommateurs, particulièrement les plus jeunes
Les producteurs de Chasselas de Moissac veulent attirer de nouveaux consommateurs, particulièrement les plus jeunes
« Un raisin de très bonne qualité, une grappe souple, des grains pas trop serrés… On se dirige vers un grand cru ! » Claude Gauthier, président du syndicat de défense du Chasselas de Moissac AOP, est optimiste pour la saison qui débute.
Séduire les jeunes
Le Chasselas de Moissac, premier fruit frais à obtenir une AOC en 1971 et sous AOP depuis 1996, a entamé sa campagne de commercialisation. Et il cherche à attirer des consommateurs plus jeunes avec une nouveauté en termes de communication. « Les barquettes de 750 g arboreront jusqu’au 31 octobre une étiquette “Grains en folie”, un jeu en ligne qui permet de remporter de nombreux lots : séjours dans le Sud-ouest, paniers gourmands, tabliers… », expose Nicole Malmon, administratrice du syndicat de défense de l’AOP.
« Un marché équilibré »
Conditionnement majeur dans les ventes de Chasselas AOP, la barquette de 750 g représentait 40 % des volumes vendus en 2017. « Le cap des 2 millions de barquettes vendues a été franchi l’an dernier », précise Nicole Malmon. Au total, 3 660 t de Chasselas de Moissac AOP ont été commercialisées la saison passée, dont 60 % en GMS et 40 % en circuit traditionnel. « Depuis cinq-six ans, la qualité et le marché sont plutôt équilibrés, constate Joël Boyer, producteur et metteur en marché de Chasselas. Nous n’avons pas connu de situation de crise sur cette période. » Cultivé dans le Tarn-et-Garonne (90 % de la production) et dans le Lot (10 %), le Chasselas de Moissac AOP représente environ 8 % des volumes de raisin de table produits en France.