Oléiculture
La campagne oléicole est attendue avec impatience
« Les étagères sont vides », a indiqué récemment Jean-Louis Barjol, président du comité international oléicole, signifiant que la faible récolte 2012-2013 avait à la fois épuisé les moulins et vidé les stocks. La nouvelle campagne est donc attendue avec impatience. Néanmoins celle-ci se fait attendre, notamment en France, avec une situation qui n'est pas sans rappeller celle de la filière fruits et légumes cette année. « C'est une situation inédite, a indiqué Olivier Nasles, président de l'interprofession oléicole, et un tel retard de maturation n'a jamais été vu depuis trente ans. Par rapport à l'an dernier, il est de trois semaines. Il faut donc, même si les moulins sont ouverts, ne pas se précipiter car beaucoup d'olives ne sont pas mûres. » Le rendement en huile est donc faible (14 %), ce qui est « économiquement difficile ». Globalement, la récolte prévue autour de 5 000 t d'huile devrait être très hétérogène, « sinistrée » dans le Nord du Gard, « faible » dans la Vallée des Baux et les Alpes-Maritimes, « importante » dans le Vaucluse et le Sud des Alpes-de-Haute-Provence et « stable » dans l'Hérault et les Pyrénées-Orientales. Au final « toutes les olives vont compter ».