Aller au contenu principal

Loir-et-Cher
La campagne fraises du Cadran de Sologne s'annonce mieux que prévue

Les désagréments printaniers oubliés, les vingt-sept producteurs de fraises de la coopérative ont récolté le même tonnage qu'en 2012 au printemps. La saison des remontantes suit son cours.

L'arrivée du beau temps a limité les craintes. Les volumes ont égalé ceux de 2012 à 2 000 t avec une meilleure qualité.

La saison des fraises remontantes bat son plein en Sologne. Avec les chaleurs juillettistes, la nouaison s'est accélérée et a dépassé de 25 à 30 % la production de la saison précédente. « Mais récem-ment, note Laurent Renaud, le directeur de la coopérative Cadran de Sologne, les fortes températures ont ralenti les floraisons, et aujourd'hui nous conditionnons l'équivalent de 40 % des volumes de juillet par semaine. En termes de prix, la première semaine d'août a été chaotique comme au moment du pic de production en juillet constaté dans toute l'Europe. Ce qui n'est plus le cas ces jours-ci du fait du manque de marchandise. » Les surfaces en fraises remontantes se sont stabilisées à 11 ha, dont 10 ha en hors-sol, pour un potentiel de 300 à 400 t. Le hors-sol a ainsi sauvé les remontantes. « Après les années 2000, relate-t-il, les surfaces se sont effritées face à la concurrence allemande et belge jusqu'à disparaître presque totalement.  » Avec le développement des tunnels plastique réaménagés en gouttière pour les fraisiers, les producteurs ont retrouvé un intérêt pour une seconde culture. Après Darsélect ou Gariguette, le Solognot implante Charlotte ou Anabelle pour une production de juillet à la mi-septembre, voire la mi-octobre dans les années les plus favorables. La variété Charlotte représente 60 % des tonnages contre 30 % pour Anabelle. Cette dernière a tendance à supplanter Charlotte, pourtant appréciée de la distribution, en raison des difficultés actuelles de maîtriser sa production. L'arrière-saison s'annoncera-t-elle aussi bonne que celle du printemps ? Ce n'était pourtant pas gagné. Les producteurs s'inquiétaient des quinze jours de retard en végétation, signe le plus souvent d'une année écourtée. L'arrivée du beau temps a limité toutes les craintes. Les volumes ont égalé ceux de 2012 à 2 000 t avec une meilleure qualité. Darsélect en représente 40 % et Gariguette 30 %. Un bémol cependant, pour les variétés tardives comme Matis, 17 % des tonnages, qui fin juin ont été concurrencées par les fraises des régions plus septentrionales et l'arrivée des autres fruits comme la cerise.

Les plus lus

<em class="placeholder">Maxime Gemain, agriculteur dans les Landes, Adeline Savouré, productrice dans l&#039;Aube et Romain Crignon, céréalier dans l&#039;Oise.</em>
Petits fruits rouges : ils se lancent dans la production avec une entreprise de commercialisation

Accompagnement technique, choix de variétés adaptés au marché, délégation de la commercialisation. Autant d’avantages qui…

<em class="placeholder">Une entrepôt de la société Azura près d&#039;Agadir au Maroc.</em>
Accord UE/Maroc : la tomate cerise française sous pression concurrentielle

La Commission européenne et le Maroc se sont entendus, le 2 octobre 2025, pour étendre au Sahara occidental les…

<em class="placeholder">thermitube dans une culture de courgette sous serre tunnel</em>
Dans le Rhône : « Avec les Thermitube, j’ai gagné en précocité en réduisant le risque de gel »
Installé dans les monts du Lyonnais à 400 mètres d’altitude, Anthony Thollet a équipé 1 680 m2 de…
Congrès de la fédération des producteurs de légumes de France
Congrès Légumes de France : recrutement et empreinte carbone au menu de la 68e édition

Programmé les 4 et 5 décembre 2025, à Arras (Hauts-de-France), le 68e congrès de la fédération des producteurs de…

<em class="placeholder">Système Easycol de Chabas dans un verger</em>
Easycol, l’innovation de Chabas pour mécaniser la pose de glu dans les vergers
Le constructeur vauclusien a présenté sur le Tech & Bio 2025 une machine pour appliquer la glu au pied des arbres fruitiers.
<em class="placeholder">Un parcelle de piment d&#039;Espelette au Pays Basque.</em>
Piment d’Espelette : la récolte 2025 sous la pression du champignon Athelia rolfsii

La récolte 2025 du piment d’Espelette n’est pas encore terminée mais la production sera moins abondante qu’espérée. En cause,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes