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La campagne est précoce pour les fruits de l'Océan Indien

L'Ile Maurice, l'Afrique du Sud, Madagascar et La Réunion ont débuté tôt la commercialisation des litchis. Mais le niveau de production varie selon les pays.

Le créneau des fruits non traités sera occupé par les fruits de La Réunion ciblant surtout le marché haut de gamme.

La brièveté de l'hiver austral a favorisé la fructification des vergers des différentes origines de litchis de la région. En revanche, le niveau de production varie selon les pays avec des volumes en baisse sensible pour l'Ile Maurice alors que l'Afrique du Sud, Madagascar et La Réunion affichent des productions conséquentes. C'est l'Afrique du Sud qui a inauguré cette campagne de commercialisation, avec l'expédition de petits lots de litchis dès la semaine 43. Les trois autres origines ont débuté leurs exportations en semaine  45, mais ce n'est que la semaine suivante que d'importants volumes ont été mis en marché. Très rapidement les cours ont chuté sous l'effet de l'accumulation des quantités mais aussi et surtout par un manque de réaction du marché. L'atonie de la demande pour les litchis, certes chers au stade de détail, a entraîné rapidement une saturation durable du marché. L'enlisement des ventes a conduit certaines origines, moins compétitives comme Madagascar, à ralentir, voire suspendre, leurs livraisons. Dans cette configuration de marché, les fruits mieux calibrés d'Afrique du Sud ou ceux non traités de La Réunion sont parvenus à s'écouler plus rapidement mais à des prix toujours en baisse. En début de semaine 50, l'arrivée du premier navire conventionnel en provenance de Madagascar a modifié le profil de la campagne avec la suspension presque totale des ventes de fruits traités acheminés par voie maritime. La cargaison de plus de 7 000 palettes de litchis de ce premier navire a permis d'alimenter les réseaux de la grande distribution européenne, pour une mise en avant du produit pour la fin de semaine. Le second navire programmé, réceptionné en début de semaine 51 et d'un volume équivalent, irriguera les mêmes réseaux jusqu'en fin d'année. Des quantités plus modestes, autour de 2 000 t, seront livrées en début d'année en conteneurs maritimes. Parallèlement, l'Afrique du Sud approvisionnera le marché européen avec des litchis expédiés par conteneurs, avec des volumes moins importants. Enfin, le créneau des fruits non traités sera, comme les années précédentes, occupé par les fruits de La Réunion ciblant plus particulièrement les marchés de gros et par là même le commerce de détail haut de gamme. Le démarrage précoce de la commercialisation des litchis laisse supposer un arrêt également rapide au mois de février pour les fruits transportés par voie maritime.

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