Grand Sud
La campagne d’abricots a connu une hausse des volumes et un bon écoulement sur l’Allemagne
La France aura produit 165 300 t d’abricots en 2012, soit une hausse de 7 % par rapport à la campagne précédente. L’export s’est bien comporté.
La section interprofessionnelle de première mise en marché (SIPMM) abricots et l’AOP Abricots de nos régions ont publié les résultats de la campagne 2012. La production est en hausse de 7 % à 165 300 t. Elle est stable en Languedoc-Roussillon, en baisse de 4 % en Rhône-Alpes et en très forte hausse (+ 77 %) en Paca. Les résultats sont « hétérogènes suivants les régions », indiquent les deux organisations : de gros rendements et une belle qualité des produits en Languedoc et en Provence, des rendements moyens et quelques dégâts de grêle en Roussillon, un bon potentiel en Rhône-Alpes anéanti en grande partie par les orages de grêle. La campagne a démarré en demi-teinte avec des prix expéditions supérieurs à 2011 sauf en Early Blush et des variétés très précoces du Roussillon quasi absentes sur la période du 24 mai au 2 juin. Le mois de juin (du 4 au 23) s’est caractérisé par une demande insuffisante (météo défavorable à la consommation) face à la forte progression des apports (phénomène aggravé par la concurrence de l’Espagne sur l’export), d’où une chute des cours. Le marché s’est ensuite fluidifié (du 25 juin au 7 juillet), mais les prix sont restés bas. Ce début de juillet voit une augmentation des apports, une qualité hétérogène des fruits, un bon positionnement de l’abricot en GMS française et un bon courant sur l’export. La mi-juillet est le moment de la transition entre le Sud et la vallée du Rhône avec des cours orientés à la hausse. Pendant la période 16 juillet-17 août, la campagne du Bergeron aura été « atypique » et « laborieuse » avec un courant export très dynamique notamment vers l’Allemagne et une fin de saison difficile sur le marché intérieur. La campagne se termine début septembre avec les variétés tardives qui se sont bien écoulées sur un marché français réceptif avec des cours orientés à la hausse alors que l’export vers l’Allemagne s’est ralenti faute de volumes disponibles. Sur l’ensemble de la saison, on peut considérer que le marché export a été porteur avec une très bonne activité sur l’Allemagne, malgré une forte concurrence de l’Espagne en première partie de campagne. L’Italie a, en revanche, était quasi absente.