Protection des cultures
La branche BASF Agro poursuivra sa stratégie durable en 2013
L’activité protection des cultures du géant de la chimie, BASF, multiplie les initiatives pour un usage raisonné des produits phytopharmaceutiques.
Le marché phytosanitaire français a progressé de 9 % sur la campagne 2011-2012 pour atteindre 1,68 Md€ : cela souligne une progression après deux années de baisse consécutive et la raison en est les aléas climatiques qui a favorisé la pression parasitaire. Dans ce contexte, BASF Agro, qui représente 20 % de parts de marché, entend poursuivre son engagement pour apporter des réponses au marché « entre l’intensif aveugle et l’écologique à tout prix » comme il aime à le rappeler. Cela passe par une offre globale de services (nouvelles technologies, méthodes complémentaires, aide à la décision, formation...) et une démarche agriculture durable. Sur ce point, la démarche Eco-acteurs lancée en 2008 présente des résultats satisfaisants : plus de 153 000 agriculteurs et technico-commerciaux sensibilisés à l’utilisation responsable des produits phytos, plus de 1,25 million d’hectares suivis toutes cultures confondues... Un exemple de cette démarche : l’implication dans le groupe de travail BiodiversID (avec Farre et le Réseau biodiversité pour les abeilles) qui allie un réseau d’expérimentation (expertise scientifique et exploitations agricoles) et un réseau de vulgarisation auprès des agriculteurs. Pour BASF Agro, l’engagement passe aussi par l’innovation produits. Afin de s’assurer le leadership sur le segment des anti-mildiou, BASF Agro déploiera Optimotech et entend lancer un nouveau produit pendant la campagne. En cultures légumières et arboriculture certains produits profitent d’extension d’homologation : Signum, Acrobat, Pictor et Imidan WG. L’entreprise entend aussi maintenir son avance sur les méthodes de confusion sexuelle (gamme Rak) pour l’arboriculture. BASF Agro concentre ses actions sur quatre enjeux majeurs : la gestion de l’eau, la biodiversité, la protection des utilisateurs et consommateurs et les itinéraires culturaux. Pour preuve, le lancement de AgBalance, un tout nouvel outil d’évaluation de la durabilité des systèmes agricoles, actuellement testé en France.