Aller au contenu principal

Marché
La banane se porte bien… grâce au bio

L’AIB a présenté les derniers chiffres de marché et précisé ses actions à venir lors d’une conférence le 18 juin.

L’AIB lors de la conférence le 18 juin : Lionel Exbrayat (Saveurs Commerce), Xavier Martin (ASSOBAN), Gautier Fischel (Section Banane CSIF et président de l’AIB), Christian Métadier (UFMB et vice-président de l’AIB) et Georges Daniel (FCD).
© Julia Commandeur - FLD

Bonne nouvelle selon l’interprofession de la banane : le marché français a bondi de 10 % en 2018 (+14 % sur cinq ans) à 643 330 t. « On voit un très fort développement ces deux dernières années, essentiellement dû à la segmentation par le développement durable et la valeur ajoutée : le bio, l’équitable, la banane francité, la vente au doigt, etc., ont fait venir de nouveaux consommateurs, analyse Gautier Fischel, président de l’AIB. Il y a un vrai volontarisme de la filière : distributeurs qui mettent ces bananes en avant, producteurs qui investissent dans les champs et intermédiaires qui bouleversent leur façon de travailler ».

La banane équitable représente 10 % du marché (+26 % sur un an). Mais c’est surtout la banane bio qui a explosé ces dernières années et représente désormais 100 000 t soit 16 % de PDM (alors que le bio sur l’ensemble des fruits et légumes ne représente que 8 %). Son taux de pénétration gagne 5,2 points à 38,8 % de ménages acheteurs. La banane conventionnelle bénéficie toutefois toujours d’un cœur de clientèle solide (85,6 %).

Alors que les prix de la conventionnelle restent stables, autour de 1,57 €/kg, la banane bio se vend désormais à une moyenne de 2,07 € (2,40 € il y a quatre ans). « L’AIB surveille la politique tarifaire de la grande distribution pour que le bio ne devienne pas un produit d’appel », précise Xavier Martin, représentant des producteurs Assoban. La GMS représente 70 % des volumes vendus en bananes.

Dans ce contexte, « il faut continuer la revalorisation de notre produit pour redonner de la compétitivité à nos filières », revendique Gautier Fischel. L’AIB poursuit donc son travail de sensibilisation auprès des prescripteurs de santé et du grand public (2e édition de Bananamania prévue en novembre).

L’observatoire des marchés mis en place avec le Cirad a permis de finaliser un indicateur de marché qui va être notifié auprès des autorités communautaires. Un séminaire entreprises sera organisé autour de la valorisation.

Enfin, en lien avec le Cirad et l’Irstea, l’AIB a engagé un projet de recherche pour améliorer la qualité tout en limitant le plastique, le gaspillage et les pertes à tous les stades de la filière.

Le bio représente désormais 16 % du marché de la banane alors que le bio des f&l ne représente que 8 %.

Les plus lus

<em class="placeholder">Géraldine Toupet, présidente de la coopérative agricole du haricot de Soissons.</em>
Dans l'Aisne, le haricot de Soissons veut attirer de nouveaux producteurs
Désireuse d’attirer de nouveaux producteurs, la Coopérative agricole du haricot de Soissons a présenté la filière lors d’une…
Versement de produit cuprique dans un pulvé.
L'Anses revoit les autorisations en cuivre pour l'arboriculture et le maraîchage

Treize produits à base de cuivre ont perdu leur AMM cet été en un seul coup. D’autres ont perdu de nombreux usages. Voici…

<em class="placeholder">Plusieurs fruits et légumes posés sur une table en bois, incluant des tomates, carottes, courgettes, poivrons, de l&#039;ail, des oranges, fraises, bananes, des grappes de ...</em>
Prospective fruits et légumes : une étude imagine le futur de la filière à horizon 2040

Commandée par le ministère de l’Agriculture, une étude de Ceresco et AgroClimat2050 se livre à un exercice prospectif, en…

<em class="placeholder">Olivier Terrien, maraîcher à Divatte-sur-Loire</em>
Maraîchage en Loire-Atlantique : « Nous semons très dense, à 70 kg/ha, pour que le sorgho couvre rapidement le sol »
Face à des problèmes de fatigue des sols, Olivier Terrien, maraîcher en Loire-Atlantique, a diversifié ses cultures et développé…
<em class="placeholder">Un verger de pommes en haie étroite.</em>
Le verger de demain sera plus productif et mécanisable

La nécessité de compétitivité et la pénurie de main-d’œuvre amènent la filière pomme à reconsidérer la conception des vergers…

<em class="placeholder">Une entrepôt de la société Azura près d&#039;Agadir au Maroc.</em>
Accord UE/Maroc : la tomate cerise française sous pression concurrentielle

La Commission européenne et le Maroc se sont entendus, le 2 octobre 2025, pour étendre au Sahara occidental les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes